Comment mesurer l’utilité en économie



Une idée qualitative telle que l’utilité peut être difficile à mesurer, mais les économistes essaient de quantifier le concept de deux manières différentes : l’utilité cardinale et l’utilité ordinale. Les deux sont imparfaits, mais chacun peut fournir une base importante pour étudier le choix des consommateurs.

Cardinal vs. Utilité marginale

En économie, l’utilité signifie simplement la satisfaction qu’un consommateur éprouve d’un produit ou d’un service. Bien que le concept soit considéré comme un facteur important dans la prise de décision et le choix du produit, il présente un problème pour les économistes essayant d’intégrer le concept aux modèles microéconomiques car l’utilité varie parmi les consommateurs pour le même produit, et elle peut être influencée par d’autres facteurs, tels que que le prix et la disponibilité d’alternatives.

Points clés à retenir

  • L’utilité mesure le degré de satisfaction qu’un individu reçoit d’un produit ou d’un service.
  • L’utilité se décline en deux types : cardinal et marginal.
  • L’utilitaire cardinal attribue un numéro à l’utilitaire, comme un panier de pommes donne une utilité de 10 et un boisseau de maïs est de 20.
  • L’utilité marginale est basée sur l’idée que les fonctions d’utilité diminuent à mesure que les quantités de produits augmentent.

L’utilité cardinale est une tentative de quantification et d’abstraction d’un concept car elle attribue une valeur numérique à l’utilité. Les modèles qui intègrent l’utilité cardinale utilisent l’unité d’utilité théorique, l’utile, de la même manière que toute autre quantité mesurable est utilisée. Par exemple, un panier de bananes peut donner à un consommateur une utilité de 10, tandis qu’un panier de mangues peut donner une utilité de 20.

L’inconvénient de l’utilité cardinale est qu’il n’y a pas d’échelle fixe à partir de laquelle travailler. L’idée de 10 utilitaires n’a pas de sens en soi, et les facteurs qui influencent le nombre peuvent varier considérablement d’un consommateur à l’autre. Si un autre consommateur donne aux bananes une valeur util de 15, cela ne signifie pas nécessairement que l’individu aime les bananes 50% que le premier consommateur. L’implication est qu’il n’y a aucun moyen de comparer l’utilité entre les consommateurs.

Un concept important lié à l’utilité cardinale est la loi de l’utilité marginale décroissante, qui stipule qu’à un certain point, chaque unité supplémentaire d’un bien fournit de moins en moins d’utilité. Alors qu’un consommateur peut attribuer au premier panier de bananes une valeur de 10 utils, après plusieurs paniers, l’utilité supplémentaire de chaque nouveau panier peut diminuer de manière significative. Les valeurs attribuées à chaque panier supplémentaire peuvent être utilisées pour trouver le point auquel l’utilité est maximisée ou pour estimer la courbe de demande d’un client.

Considérations particulières

Une autre façon de mesurer l’utilité est le concept d’utilité ordinale, qui utilise des classements au lieu de valeurs. L’avantage d’utiliser des classements est que les différences subjectives entre les produits et entre les consommateurs sont éliminées, et il ne reste que les préférences classées. Un consommateur peut préférer les mangues aux bananes, et un autre peut préférer les bananes aux mangues. Ce sont des préférences comparables, si subjectives.

Enfin, l’utilité est utilisée dans l’élaboration des courbes d’indifférence, qui représentent la combinaison de deux produits qu’un consommateur apprécie également et indépendamment du prix. Par exemple, un consommateur peut être également satisfait de trois bananes et d’une mangue ou d’une banane et de deux mangues. Ainsi, trois bananes plus une mangue et une banane plus deux mangues représentent deux points sur la courbe d’indifférence du consommateur.

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