Aline est la lettre d’amour de Valérie Lemercier à Céline Dion


L’acteur français bien connu parle de jouer l’icône canadienne – à travers toutes les étapes de sa vie et de sa carrière – dans un biopic fantastique


UNE LIGNE réalisé par Valérie Lemercier, écrit par Lemercier et Brigitte Buc. Une version levelFILM. 128 minutes. Sous-titré. Ouverture le vendredi 18 février au Fox.


Au milieu des années 1990, un acteur de théâtre français a dit à Valérie Lemercier qu’elle ressemblait beaucoup à Céline Dion. À l’époque, Lemercier ne connaissait pas la pop star, qui commençait son ascension internationale stratosphérique.

Lemercier ne savait pas que quelque 25 ans plus tard, elle co-écrirait, réaliserait et jouerait dans un film inspiré de la vie de l’icône canadienne.

Aline, décrite comme « une fiction librement inspirée de la vie de Céline Dion », raconte l’histoire d’Aline Dieu, une chanteuse québécoise précoce (la dernière de 14 enfants) à la voix d’or qui allait grandir pour épouser son manager et conquérir le monde, tout en restant fidèle à sa grande famille.

« Je suis un grand fan maintenant », déclare Lemercier, lors d’un appel Zoom pour promouvoir Aline, qui a été un succès à Cannes et a obtenu une sortie réussie en Europe à l’automne. Elle aime particulièrement la chanson française Je Sais Pas et la ballade puissante The Power Of Love, dont aucune n’a été intégrée au film.

Alors qu’elle aurait pu mettre de nombreux acteurs français familiers dans le film – ce que ses partenaires de production auraient aimé –, elle a insisté pour recruter des talents québécois.

« C’était essentiel », a-t-elle déclaré. « Nous devions croire ces gens et cette histoire. »

Un autre grand choix qu’elle a fait a été de jouer Aline à tous les âges, même en tant que jeune enfant.

« Ce n’est pas mon vieux visage sur le jeune corps de quelqu’un », dit-elle en riant. « Je joue la jeune Aline avec mon corps devant un écran vert, et ils m’ont redimensionnée. Et parfois c’est plus simple. Dans les scènes d’école, je suis assis à un immense bureau et j’ai donc l’air petit.

Ce n’était pas simplement une décision arbitraire, ou quelque chose fait pour l’appel du camp.

« Je voulais jouer la jeune fille avec le [crooked] dents, je ne voulais pas le donner à quelqu’un d’autre pour jouer », dit-elle. « Je suis comme une avocate qui défend son client. Je voulais la présenter à toutes les étapes de sa vie.

Je demande si cette décision a été prise pour rendre la future relation d’Aline avec son manager beaucoup plus âgé, Guy-Claude Kamar (Sylvain Marcel), plus agréable et moins écœurante.

« Sylvain et moi avions tous les deux 55 ans lors du tournage », raconte Lemercier. « Il est en fait plus jeune que moi de trois mois. L’histoire d’amour se passe quand Aline a 20 ans, et à 20 ans tu peux embrasser qui tu veux.

En fait, Lemercier voit tout le film comme une histoire d’amour : entre une mère (Sylvette, la mère d’Aline, interprétée par la merveilleuse Danielle Fichaud) et son enfant, entre frères et sœurs et entre Aline et Guy-Claude.

L’Aline du film, comme le vrai Dion, garde ses frères et sœurs près d’elle, même dans sa vie professionnelle.

« Je pense que cela lui donne de la stabilité », dit Lemercier. « Une personne normale deviendrait complètement folle en vivant une telle vie. J’ai trois sœurs, et que quelque chose de bon ou de mauvais arrive, elles sont toujours là pour me garder les pieds sur terre. Je pense que la famille d’Aline lui donne le même genre de stabilité.

Bien que Lemercier maîtrise les gestes de scène de Dion, elle ne fait pas de synchronisation labiale avec les enregistrements réels de Céline. Les chansons ont toutes été réinterprétées et enregistrées par Victoria Sio.

« Je ne voulais pas imiter Céline, et je ne voulais pas non plus que Victoria l’imite », dit Lemercier. « Elle s’est mise dans toutes les chansons, même celles que chante Aline, 12 ans. L’écouter [renditions] m’a aidé à créer le rôle.

Au moment de notre entrevue, Dion elle-même n’avait pas vu le film, bien qu’elle ait donné sa bénédiction au projet. Et elle a dit que le cinéaste avait au moins un détail correct.

« Elle a dit que les chaussures étaient bonnes », dit Lemercier. « C’était un détail très important. »

@glennsumi

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