6 plus grands gagnants et perdants du Festival de Cannes


Le 75e Festival de Cannes a rappelé au monde pourquoi les gens aiment aller au cinéma. Et les salles de cinéma ont reçu une approbation importante d’un puissant allié de la liste A. « Je fais des films pour le grand écran », a déclaré Tom Cruise le 18 mai, quelques heures à peine avant la première de « Top Gun: Maverick » sous une ovation enthousiaste en route vers une ouverture au box-office de 151 millions de dollars.

Voici les plus grands gagnants et perdants de la Côte d’Azur.

Gagnant : Néon. Le distributeur indépendant a une touche spéciale avec les lauréats de la Palme d’Or. Après «Parasite» de 2019 et «Titane» de 2021, Neon a obtenu les droits nord-américains du grand champion cannois de cette année: la comédie «Triangle of Sadness» de Ruben Östlund, qui met en vedette Woody Harrelson dans le rôle d’un marxiste enragé qui est le capitaine d’une croisière pour le super -riche.

Perdant : Un génie cher. La sagesse conventionnelle sur «Trois mille ans de nostalgie» de George Miller, avec Tilda Swinton et Idris Elba, est qu’il est trop diviseur et artistique pour récupérer son budget de 60 millions de dollars.

Vainqueur : Star Power. Cannes est revenue en force, ramenant le glamour de la liste A au premier festival complet depuis 2019. En plus de Cruise, le festival a également accueilli Julia Roberts – qui a assisté au dîner du Trophée Chopard le 19 mai – Jake Gyllenhaal, Viola Davis, Anne Hathaway et Sharon Stone. Stone a remporté tous les tapis rouges qu’elle a foulés, même si elle n’avait pas de film à l’affiche au festival.

Gagnant : « Elvis ». Le biopic à grand spectacle de Baz Luhrmann avec Austin Butler a remporté la plus grande et la plus enthousiaste ovation debout à Cannes – avec un temps de 12 minutes – un bon signe de l’attrait populaire du film. Warner Bros. Discovery a tout mis en œuvre avec une after-party déchaînée sur la plage en présence de son nouveau PDG, David Zaslav. Le magnat a même foulé le tapis avec les cheveux lissés en arrière, peut-être en hommage à la coiffure d’Elvis.

Perdant : Climatisation et masques. Était-ce chaud à Cannes ou était-ce juste vous? Avec des pics de température dans le sud de la France, le festival s’est senti comme un purgatoire cette année, car la plupart des participants américains se sont plaints que le Palais était trop étouffant et trop chaud lors des grandes premières. Quant à la mode cannoise, un accessoire presque invisible ? Masques. Presque tous les participants ont continué comme si COVID n’était qu’un lointain souvenir.

Vainqueur : Christina Aguilera. Peut-il y avoir une Palme d’Or pour la meilleure performance musicale ? Montant sur scène à 1 h du matin le 27 mai, la chanteuse a entonné un ensemble de cinq de ses chansons – dont le « Moulin Rouge! » hymne « Lady Marmalade » – qui avait acclamé les oligarques et les millionnaires comme le clou du gala amfAR Cannes de cette année à l’Hôtel du Cap-Eden-Roc.

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