Xavier Bertrand ne touchera pas à l’assurance-vie, Actualité


Le candidat qui se veut rassembleur de la droite à l’élection présidentielle, Xavier Bertrand, actuellement à la tête de la région Hauts-de-France, a pris position ce mercredi sur la question de l’imposition de l’épargne des Français.

Xavier Bertrand ne touchera pas à l'assurance-vie

Xavier Bertrand ne touchera pas à l'assurance-vie

Xavier Bertrand ne touchera pas à l’assurance-vie | Crédits photo : JM HAEDRICH/SIPA

En tant qu’ancien agent général pour la compagnie Axa, Xavier Bertrand sait sûrement à quel point l’assurance-vie est un placement populaire en France, peut-être en at-il même déjà vendu. Elle rassemble 1,848 milliards d’euros et voit son encours augmenter de mois en mois. Petit à petit, elle devient aussi un réceptacle du « excédent d’épargne » (157 milliards, la Banque de France) constitué par les assurés les plus chanceux durant les confinements successifs.

La question qui s’impose aux candidats à la présidence, dont fait partie Xavier Bertrand, est donc de savoir s’ils taxer le magot pour éponger la dette de la France qui s’est creusée avec les dispositifs de soutien à l’économie. Mais celui qui a pour ambition de rassembler la droite républicaine s’y oppose : « C’est une voie facile lorsqu’on n’est pas capable de proposer des solutions pour baisser les dépenses publiques », juge l’ancien ministre, à l’occasion des Journées du courtage, ce mercredi 14 septembre.

Le sanctuaire de l’assurance-vie

Il critique également les velléités du ministère de l’Economie et des Finances, bien que Bruno Le Maire ait répété à maintes reprises qu’il n’augmenterait pas les impôts pour financer les mesures anti-crise : « Il y a une tentation à Bercy de considérer l’assurance-vie comme la poule aux œufs d’or », rapport l’Argus de l’assurance, organisateur de l’événement.

Au contraire, celui qui fut aussi membre des Républicains et qui brigue maintenant la magistrature suprême insiste pour « ne pas fragiliser l’assurance-vie, qui sert pour beaucoup de Français à préparer la retraite. [Il ne veut] pas la déstabiliser ou la remettre en cause ». Le public des Journées du courtage, qui rassemblait des professionnels de l’épargne, a sans nul doute été séduit par son discours.



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