« White Rabbit Red Rabbit » offre une expérience théâtrale unique au public de Boston


« White Rabbit Red Rabbit » offre une expérience théâtrale unique au public de Boston

PHOTO : AVEC L’AUTORISATION D’ARTSEMERSON

« White Rabbit Red Rabbit » du dramaturge iranien Nassim Soleimanpour atterrira brièvement à Boston du 7 au 12 décembre pour six représentations virtuelles, chacune une expérience théâtrale complètement unique. Chaque spectacle est exécuté par un nouvel acteur qui vient au scénario frais, le joue pour la première fois devant un public virtuel en direct et donne ensuite son interprétation des paroles de Soleimanpour.

Soleimanpour a écrit « White Rabbit Red Rabbit » en 2010. Il lui a été interdit de quitter l’Iran parce qu’il refusait de participer au service militaire. La pièce est un moyen de traverser les frontières avec les mots et de se connecter avec le monde plus vaste.

Pendant les fermetures de COVID-19, Soleimanpour a reconnu un désir ardent de connexion humaine et d’expérience mondiale similaire à ce qu’il avait ressenti. « Lapin est un jeu difficile », déclare Soleimanpour. «Je dis dur parce que la pièce originale a été écrite dans certaines circonstances, et elle a été écrite pour surmonter mes restrictions de voyage. Il était donc naturel que cette pièce particulière soit adaptée pendant les confinements. »

Contrairement à la plupart des productions théâtrales, qui nécessitent de longues répétitions, du personnel et un travail intense entre le réalisateur et les acteurs, « White Rabbit Red Rabbit » n’utilise intentionnellement aucune préparation. L’acteur n’a pas lu le script à l’avance et il n’y a pas de réalisateur fournissant le contexte ou les instructions. L’acteur arrive au travail aussi nouveau que les membres du public. Soleimanpour l’a fait par désir d’entendre de nouvelles voix. « Je m’intéresse à la fraîcheur, dit-il.

N’ayant pas le temps de créer une performance, les acteurs apportent leurs voix les plus authentiques au script. Dans le même temps, ne pas laisser le temps à l’acteur/réalisateur/équipe artistique de donner sa propre tournure à la pièce laisse les mots et l’intention entièrement entre les mains du dramaturge.

Pour les acteurs habitués à une structure de performance plus standard, « White Rabbit Red Rabbit » est une chance de sortir de leur zone de confort. Pour les spectateurs, c’est une occasion rare de vivre une expérience tout à fait unique. Il n’y a pas deux performances identiques. Ce sentiment de ne pas savoir ce qui pourrait arriver ensuite s’est avéré résonner auprès du public. Depuis ses débuts sur scène en 2011, la pièce a été traduite en 25 langues différentes et jouée plus de 2 000 fois, notamment par des acteurs de premier plan comme John Hurt, Whoopi Goldberg, Nathan Lane, Stephen Rea, Sinead Cusack et d’autres.

«Cette œuvre est tout à fait originale, et c’est une pièce sur l’Iran contemporain et la génération de Nassim», déclare David Howse, directeur exécutif d’ArtsEmerson. « Nous pouvons assurer à notre public qu’ils ne verront jamais quelque chose comme ça. »

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