Vendée Globe. Le retour de Maxime Sorel en Mayenne. sport


Ce lundi 15 février 2021, Maxime Sorel était en Mayenne. Le skipper du V & B – Mayenne a été accueilli et suivi par des fans. Il sera de retour jeudi 18 et vendredi 19 février 2021. Le marin réalisera alors un périple avec une tournée de six collèges du département.

L’accueil des Mayennais

«Je fais cela pour le sport mais aussi, surtout, pour l’aventure humaine. Sur un succès à faire partager une aventure avant du sport. Les Lavallois reflètent, j’imagine, ce qui se passe à l’échelle de la Mayenne, c’est hallucinant. Les gens, dans la rue, ils m’ont suivi. C’est un pari réussi. On a parlé de la Mayenne autrement, j’ai pris un vrai plaisir de partager ce cours avec les Mayennais. Sur un peu halluciné. On a vu plein de Mayennais present, et fiers de voir leur bateau. C’était impressionnant car on ne s’attendait pas à ce que les gens viennent jusqu’à nous. »

L’engouement

«Sur un reçu plein de messages sur les réseaux sociaux. Sur réception entre 100 et 150 mails par jour. On s’est un peu fait submerger, on ne s’attendait pas à cela. On n’avait pas de personnel pour les gérer. Il ne fallait pas passer une journée. Sur une réponse à chaque courrier. Et une réponse personnalisée par automatique, on répondait aussi aux questions des enfants… C’était un sacré boulot.

L’adresse mail n’est pas encore fermée donc ça continue… Je gère mon Instagram sauf quand je suis en mer. La page a explosé, on est passé de 4 000 à 12 000 abonnés. Ce week-end, j’étais en tournée médias à Paris, dans la rue, je n’étais pas habillé avec ma tenue V & B – Mayenne et pourtant des gens m’ont reconnu, ont commencé à me parler et m’ont dit bravo. »

La récupération

«Les médecins disent qu’il faut entre six à huit mois pour se remettre physiquement et psychologiquement d’un Vendée Globe à cause de l’énergie qu’on va chercher dans la difficulté durant la compétition. En ce moment, plus je dors, plus je suis fatigué. Il y a vraiment une fatigue de fond. Je suis encore sur la vague Vendée Globe. L’adrénaline est encore un peu là. Ce qui m’a fait bizarre c’est aussi d’avoir un lit sec (sourire). »

La suite

«Le contrat court jusqu’en mars 2021. Une histoire ne se raconte pas simplement sur une ou deux années. Mon rêve le plus cher est de continuer à écrire cette histoire avec V & B et la Mayenne. Faire le tour du monde pour une entreprise de Château-Gontier c’est un truc de dingue. On a eu la chance d’avoir le Département qui nous a rejoint dans cette aventure. Nous sommes en plein mercato, les bateaux sont à vendre, les équipes changent de skipper ou pas…

Je suis encore très jeune dans le métier. Et, on ne peut pas dire que je suis complètement à maturité, je n’ai pas envie de griller les étapes. Je veux faire les armes sur un bateau très récent, à foils. Je souhaite grandir avec mon équipe et avec mes partenaires.

On évolue ensemble, quand j’ai rencontré V & B, l’entreprise était à 73 magasins. Aujourd’hui, c’est 235.

Il y a trois bateaux qui pourraient correspondre au programme qu’on s’est fixé sur quatre années. On regarde tout ça. L’objectif final c’est le Vendée Globe 2024. Avant cela, une Jacques Vabre et une Route du Rhum.

Le bateau rentrera à la fin du mois à Concarneau (Finistère). Il est à vendre. Huit personnes sont déjà utilisées. »

Ce qui a changé

«Après ce Vendée Globe? Je suis peut-être un peu plus patient, je le vois au volant, aux rendez-vous quand j’arrive en retard… Je relativise beaucoup plus. J’ai eu des galères à n’en plus finir tous les jours. À un moment donné, on prend de la distance. »



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