Valérie Maltais au pied du podium au 5000m


La Québécoise a tout donné au 5000m lors de cette longue épreuve « qui [lui] fait peur », dimanche. Lorsqu’on dit « tout donné », c’est que Maltais voyait double alors qu’il lui restait encore six tours à parcourir, soit la moitié de la distance complète.

« Je savais que j’étais proche du podium, mais en terminant, je ne savais pas exactement où j’en étais. C’était coupure électrique, mais continuez ! » a raconté en entrevue à Sportcom celle qui avait raflé la médaille d’argent de Maltais au départ groupe vendredi.

La Tchèque Martina Sablikova l’a emportée en 6 min 59,6 s, tandis que la Néerlandaise Marijke Groenewoud (+3,67 secondes) et la Norvégienne Ragne Wiklund (+4 secondes) l’ont accompagnée sur le podium.

« C’est une épreuve qui me fait peur, bien honnêtement ! Douze tours et demi, 25 virages, c’est une distance que j’apprends à faire de mieux en mieux et que j’ai travaillée », a mentionné la Saguenéenne.

Samedi, l’athlète originaire de La Baie a ressenti plus de fatigue et s’est classé 11e au 1500 m. Elle a décidé de passer un coup de fil à sa coéquipière Isabelle Weidemann en soirée, absente à la Coupe du monde de Stavanger. Les mots de la patineuse médaillée d’argent du 5000 m aux Jeux olympiques de Pékin l’ont apaisée.

Elle a récupéré au maximum et se sentait d’attaque avant la course de dimanche. En faisant partie de la dernière paire aux côtés de Wiklund, éventuelle médaillée de bronze, Valérie Maltais a pu constater où en étaient ses adversaires pour ce premier 5000 m de la saison en Coupe du monde.

« Quand j’ai vu les temps, je me suis présenté sur la ligne de départ avec confiance. Plus ça allait, plus je sentais que je pouvais faire quelque chose de bien », a-t-elle ajouté.

Après avoir visionné sa course, Maltais estime qu’elle pourra améliorer son départ en prévision du prochain 5000 m, qui aura lieu aux Championnats du monde.

«J’ai vu que j’étais un peu sur mes gardes au début. Wiklund avait plus d’ardeur et c’est quelque chose que je peux faire mieux. Être plus actif, ça peut m’amener sur un podium.»

D’autre part, le trio composé de Carolina Hiller, Maddison Pearman et Ivanie Blondin a filé vers la médaille de bronze dans l’épreuve du sprint par équipes, dimanche, permettant ainsi à l’équipe canadienne de longue piste de décrocher sa troisième médaille de la Coupe du monde en Norvège.

Ce podium était le deuxième cette saison pour le Canada au sprint par équipes chez les femmes, après avoir mis la main sur l’argent à la Coupe du monde tenue le mois dernier à Pékin. Cette médaille augure bien pour les champions du monde en titre, qui ont décroché cette troisième place avec un alignement légèrement différent, alors que Hiller a remplacé sa coéquipière Brooklyn McDougall, celle-ci ayant pris part à l’épreuve en Chine.

Les patineurs de vitesse longue piste reprendront l’action la fin de semaine prochaine à Tomaszow Mazowiecki, en Pologne.

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