Un juge bolivien ordonne le transfert de l’ancien président Anez emprisonné à l’hôpital


Un juge bolivien ordonne le transfert de l’ancien président Anez emprisonné à l’hôpital


PHOTO DE DOSSIER: L’ancienne présidente par intérim de la Bolivie, Jeanine Anez, est vue dans une voiture devant le siège du FELCC (Force spéciale de lutte contre le crime) à La Paz, en Bolivie, le 13 mars 2021. REUTERS / Manuel Claure

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Daniel Ramos




LA PAZ (Reuters) – L’ancienne présidente bolivienne Jeanine Anez, arrêtée la semaine dernière pour des allégations selon lesquelles elle aurait participé à un coup d’État en 2019, sera transférée dans un hôpital pour des soins médicaux en raison de problèmes de santé après la décision d’un juge, a déclaré vendredi son avocat.

«Nous avons confirmé que sa santé était toujours délicate», a déclaré l’avocat Ariel Coronado à Radio Compañera.

Anez, 53 ans, a purgé vendredi son cinquième jour de détention provisoire, accusée d’avoir participé à un prétendu coup d’État contre l’ancien président Evo Morales en 2019. Elle nie fermement les accusations et dit qu’elle a succédé par succession constitutionnelle.

Coronado a ajouté qu’Anez n’était pas en grève de la faim comme certains rapports l’avaient suggéré, mais qu’elle avait du mal à rentrer de la nourriture depuis sa première détention samedi dernier à son domicile dans la ville centrale de Trinidad avant d’être emmenée à La Paz.

«Elle ne peut pas manger. Elle mange et vomit. Pour cette raison, elle mange très peu », dit-il. «Et ses bras sont meurtris à cause des injections qu’ils lui ont faites.»

La fille d’Anez a fait part de ses inquiétudes concernant la santé de sa mère mercredi après que les autorités ont confirmé qu’elle était tombée malade en prison, mais une ambulance appelée pour elle a ensuite été renvoyée.

Le gouvernement socialiste bolivien, dirigé par un proche allié de Morales, Luis Arce, a demandé l’arrestation d’un certain nombre d’anciens responsables, ainsi que de dirigeants militaires et civils, accusés d’avoir conspiré pour évincer Morales.

Anez nie les allégations et prétend être victime de persécution politique.

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