Un appareil d’écoute secret installé dans l’usine de Di Sanh Duong dans le cadre d’une enquête ASIO


La poursuite d’un homme de Melbourne, qui est la première personne à être inculpée en vertu des lois australiennes sur l’ingérence étrangère, sera retardée car la police passera au crible une montagne de preuves, y compris des heures de communications interceptées et d’enregistrements secrets.

Di Sanh Duong, ancien candidat du Parti libéral, a été accusé en novembre d’avoir préparé un acte d’ingérence étrangère en Australie à la suite d’une enquête d’un an menée par l’agence de contre-espionnage ASIO et la police fédérale australienne.

Le ministre fédéral Alan Tudge (à gauche) a reçu un don de Di Sanh Duong (à droite) l'année dernière.

Le ministre fédéral Alan Tudge (à gauche) a reçu un don de Di Sanh Duong (à droite) l’année dernière.

Mardi, les enquêteurs ont demandé à la Magistrates Court de Melbourne pendant 10 jours supplémentaires de compiler leur mémoire, affirmant que la grande quantité d’informations comprenait 60 déclarations de témoins et plus de neuf heures de communications interceptées. Le magistrat a accordé la prolongation.

Un affidavit à l’appui, remis à L’âge, a révélé que les enquêteurs avaient rassemblé un énorme volume de matériel médico-légal dans le cadre de l’opération Fruithof qui a abouti à l’exécution de mandats de perquisition dans 12 locaux et véhicules prétendument liés à M. Duong le 16 octobre 2020.

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Sept téléphones portables, trois cartes SIM et un ensemble d’ordinateurs et de tablettes ont été saisis à ces endroits.

Les enquêteurs ont déclaré que 90% du matériel saisi était dans une langue étrangère et que trois traducteurs travaillent maintenant sur le sujet.

Un iPhone saisi contenait plus de 100 000 images et 230 000 messages WeChat.

Parmi les autres éléments à analyser figuraient des éléments recueillis à partir d’appareils d’écoute placés dans l’usine de M. Duong.

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