Teel : Dans un monde axé sur le football, comment l’ACC peut-il améliorer son sport phare, le basket-ball masculin ? | Sports universitaires

NEW YORK – Il y a trois printemps, alors que Virginia terminait un tournoi rédempteur de la NCAA pour les âges, l’ACC résidait dans un air rare. Pour la deuxième fois en trois années universitaires, les équipes de la conférence ont remporté des championnats nationaux de football et de basketball masculin.

Clemson et Caroline du Nord en 2016-17, Clemson et UVA en 2018-19.

La seule autre ligue à avoir remporté des titres nationaux de football et de basketball masculin au cours de la même année universitaire à deux reprises en si peu de temps est la Pacific 8, avec la Californie du Sud (football) et l’UCLA (cerceaux) en 1972-73 et 74-75.

Alors que l’ACC se réunissait ici à New York cette semaine pour son célèbre tournoi de basket-ball, l’image et la place de la conférence dans la chaîne alimentaire compétitive sont radicalement différentes. La saison de football 2021 a été la première au cours de laquelle aucune équipe de l’ACC ne s’est qualifiée pour les éliminatoires de football universitaire, et la sélection du dimanche de basket-ball universitaire pourrait être sombre pour la ligue.

Une partie de cela est cyclique. Avec des adhésions importantes et disparates, les conférences vont et viennent. Mais il y a des problèmes primordiaux auxquels est confronté l’ACC dans les deux sports qui financent tous les autres dans la subdivision Bowl.

Bien qu’il soit tentant de rejeter la performance 4-7 de l’ACC lors du tournoi NCAA de l’année dernière, son premier record de défaites dans March Madness depuis 1987, comme une anomalie pandémique, rien ne masque le déclin de cette saison.

Avec Duke la seule équipe classée de la conférence pendant la majeure partie de la saison, aucun match de l’ACC en saison régulière n’a égalé des adversaires classés. La dernière fois que cela s’est produit, c’était en 1966-67.

Contexte supplémentaire : De 2015 à 2019, la ligue a organisé en moyenne 16 matchs de ce type par saison, avec un maximum de 22.

Nous apprendrons comment la baisse se traduit par les offres de tournoi NCAA dimanche à 18 heures, lorsque la tranche de 68 équipes sera révélée.

Au moins six et jusqu’à neuf équipes de l’ACC ont participé à chacun des sept derniers tournois, ou depuis que la conférence s’est étendue à 15 membres de basket-ball en 2013-14. Le nombre de dimanche pourrait être aussi bas que quatre.

Cette baisse survient au milieu de la transition des entraîneurs dans trois programmes de l’ACC avec plusieurs championnats nationaux – Caroline du Nord, Duke et Louisville.

Après trois titres NCAA en 18 ans sous Roy Williams, les Tar Heels en sont à leur première saison avec Hubert Davis à la barre. Jon Scheyer devrait succéder à l’icône des Blue Devils Mike Krzyzewski, tandis que les Cardinals sont en mode recherche depuis le licenciement de Chris Mack en janvier.

Davis est un entraîneur-chef recrue, et Scheyer sera, tout comme un candidat potentiel à Louisville : l’assistant des New York Knicks Kenny Payne, une réserve de l’équipe du championnat national des Cardinals en 1986.

Des néophytes à la tête de trois des programmes de basket-ball les plus célèbres de l’ACC à une époque aussi charnière dans les sports universitaires – compensation du nom, de l’image et de la ressemblance ; liberté de transfert ; La restructuration de la NCAA – serait fascinante, sinon déchirante.

Et n’oublions pas le champion national 2003 de Syracuse, où Jim Boeheim, 77 ans, vient de terminer sa 46e année. Boeheim jure de revenir la saison prochaine, mais le plus tôt possible, il rejoindra ses collègues membres du Temple de la renommée Krzyzewski et Williams à la retraite.

Depuis qu’il est devenu commissaire de l’ACC il y a plus de 13 mois, Jim Phillips s’est engagé à se concentrer sur le football 24/7/365, ce qui est compréhensible étant donné que le football génère plus de 70% des revenus de Power Five. Et bien que Phillips ait exprimé la priorité du football avec plus de force que son prédécesseur, John Swofford, l’approche n’est pas nouvelle.

En effet, les ajouts de l’ACC de Florida State, Virginia Tech et Miami, et dans une moindre mesure de Pitt, étaient axés sur le football.

Entraîneur de basket-ball de Notre Dame depuis 2000, Mike Brey comprend mieux que quiconque la prééminence du football. Il a été assistant de Duke de 1987 à 1995, lorsque le basket-ball a régné financièrement dans l’ACC et que les Blue Devils ont remporté leurs deux premiers titres NCAA.

Mais le modèle économique Power Five a changé.

« Je pense qu’il a été difficile pour certains des anciens de l’ACC de comprendre la machine du football maintenant », a déclaré Brey. « Bien sûr, lorsque vous entraîniez à Notre Dame – et même lorsque j’entraînais au Delaware … vous avez vraiment compris comment le football paie les factures, et je pense que c’était un processus éducatif. …

« Je pense que John Swofford a dû changer et comprendre, ‘Uh oh, nous devons augmenter le football parce que cette chose est vraiment importante.’ Cela a donc été intéressant pour moi de regarder, venant de la machine de pré-football de l’ACC.

Mais le basketball masculin est le sport phare de l’ACC depuis la fondation de la ligue en 1953, et la conférence doit célébrer, nourrir et s’appuyer sur cet héritage.

L’une des tâches essentielles consiste à générer plus de revenus, soit via le réseau ACC, soit par d’autres moyens, pour aider les écoles à attirer et à retenir des entraîneurs en chef, des assistants et des membres du personnel talentueux. À leur tour, ils doivent recruter et développer davantage de joueurs de qualité.

Le récent documentaire en 10 parties du réseau sur le tournoi ACC était un divertissement et un marketing exceptionnels, mais Krzyzewski préconise des améliorations plus systémiques.

« J’ai hâte de voir ce qui va se passer ces prochaines années », a-t-il déclaré, « parce que nous devons faire plus avec le basket-ball de l’ACC, et j’ai hâte de m’asseoir avec [Phillips] pour obtenir quelques-unes de ses observations et … lui en donner mon opinion.

« Vous ne pouvez pas tenir pour acquis, vraiment la cheville ouvrière de l’athlétisme de l’ACC, qui est le basket-ball masculin. Cela a été l’élément clé de notre conférence et vous devez continuer à renouveler votre engagement envers la culture, les nuances et rester … actuel. Encore une fois, je ne pense pas que nous soyons en difficulté ou quoi que ce soit, mais je pense que vous devez rester en tête, et je pense que c’est le gars qui peut nous aider à le faire.

Comment Phillips et l’ACC peuvent-ils y parvenir ?

Krzyzewski pense que la conférence doit diriger de manière proactive sur des questions telles que NIL et les transferts, en mettant l’accent sur le basket-ball, et Phillips siégeant au comité de transformation de la NCAA, un groupe qui élabore un nouveau modèle de gouvernance pour l’association, est un bon début.

L’ACC « devrait faire preuve de force pour déterminer ce qui va se passer avec le basket-ball universitaire », a déclaré Krzyzewski. « Est-ce que l’un d’entre vous sait ce qui va se passer avec le basket universitaire ? Je ne pense pas qu’aucun d’entre nous le sache. Il n’y a pas de plan. …

«Et donc, dans le futur, nous devrions avoir de la prévoyance et de l’impact et déterminer avec les autres Power Five et Big East … à quoi ressemblera le basket-ball universitaire l’année prochaine et dans le futur. Vous n’avez jamais présenté de plan pour l’année prochaine, un plan sur 3 ans, un plan sur 5 ans. C’est ce que font les entreprises, du moins celles qui subsistent. …

« Vous devez le faire tous les jours de l’année, et cela n’a pas été fait pour le basket-ball universitaire, où quelqu’un ressent le pouls du sport au jour le jour et regarde vers l’avenir. … Je suis n’en fera plus partie, mais pour moi, c’est ce que je souhaiterais pour notre conférence. »