sept personnes bénies à l’arme blanche dans le sud du pays, un suspect interpellé


Dans la commune de Vetlanda, en Suède, le 3 mars 2021.

Sept personnes ont été bénies dans l’attaque à l’arme blanche survenue en Suède et considérée comme possiblement «Terroriste», a indiqué la police dans la nuit du mercredi à jeudi 4 mars, révisant son bilan à la baisse. Auparavant, les informations avançaient un chiffre de huit bénédictions.

L’assaillant présumé, un homme d’une vingtaine d’années, un été béni à la jambe par des tirs de la police lors de son interpellation dans l’après-midi de mercredi à Vetlanda, une petite ville sans histoires du sud du paie.

Trois des bénédictions souffrent de blessures engageant leur vie et deux de blessures graves, selon un bilan fourni en fin de soirée par l’hôpital de Jönköping, le chef-lieu de la région.

La police avait l’écarté de la piste terroriste mais un fait savoir en début de soirée qu’elle envisageait un «Crime terroriste», sans expliquer ce revirement. Les enquêteurs sont restés prudents mercredi soir lors d’une conférence de presse. «Il y a des détails de l’enquête qui font que nous travaillons sur de possibles motivations terroristes. Mais je ne peux pas préciser de quoi il s’agit », a indiqué Malena Grann, chef de la police de la région de Jönköping.

Le suspect, qui a été hospitalisé pour traiter ses blessures, n’était pas en état d’être entendu. Connu de la police pour des délits mineurs, il habitait dans la région, selon les autorités, qui n’ont pas donné sa nationalité. Il a commis l’attaque avec «Une arme tranchante», selon la police.

Deux attentats depuis 2010

A Vetlanda, une petite ville de province sans histoire de 12 000 habitants, à environ 80 kilomètres de la ville de Jönköping, l’alarme avait été donnée vers 15 heures (heure de Paris). L’attaque s’est déroulée à cinq endroits séparés de quelques centaines de mètres dans le centre de cette petite ville, selon la police. La télévision suédoise SVT a diffusé des images d’un témoin de l’interpellation avec le suspect blessé au sol, dans un quartier banal résidentiel.

«Je condamne cet acte terrible. Nous affrontons ces actes odieux avec la force collective de la société », a réagi le premier ministre suédois, le social-démocrate Stefan Löfven. La police et les renseignements, qui collaborent dans ce dossier, «Évaluent en permanence le besoin des raisons de prendre des mesures de sécurité et nous sommes prêts à le faire si nécessaire», at-il dit sur les réseaux sociaux.

En Suède, les services de renseignement concernant la menace terroriste comme élevé et des ajustements ont régulièrement lieu au lieu, notamment après des attentats sur le sol européen. Le pays scandinave a été visé deux fois par des attentats ces dernières années.

Lors du dernier en date, en 2017, un demandeur d’asile ouzbek débouté a fauché plusieurs piétons à Stockholm, la capitale, avec un camion volé, tuant cinq personnes. Il a été condamné à la prison à vie en juin 2018 pour terrorisme. En décembre 2010, un homme avait mené une attaque-suicide à la bombe, dans le centre de Stockholm, mais n’avait pas fait que des bénédictions légères.

Le Monde avec AFP

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