Roy’s Summer of Sport : (lundi 25 juin 2012) Wimbledon dérangeant


Reeves Corner se remettait, le All-England Club était dans sa splendeur et Roy mentait toujours à sa femme

Roy s’est levé à sept heures et s’est pesé nu : 13 pierre quatre. Il a pris une douche, mis du lait blanc, mangé une orange au petit-déjeuner, s’est hydraté, s’est coupé les poils des narines, s’est rendu à Croydon, s’est garé, a acheté un Telegraph mais s’est fait ignorer le sport. Il était seul depuis 18 jours. Il était temps de se ressaisir.

Le temps était un peu meilleur, alors Roy a fait un détour par Reeves Corner où se trouvait le magasin de meubles d’origine House of Reeves depuis 1867 jusqu’à ce qu’il soit rasé pendant les émeutes. Le magasin n’a pas été reconstruit, mais cela a rafraîchi Roy de voir que le plus petit magasin d’accompagnement de l’autre côté de la route était entièrement rénové et allait de mieux en mieux.

Il est allé à son bureau, a mis la déchiqueteuse au travail avec zèle et après deux heures de dur labeur a décidé de rentrer chez lui pour assister au début de Wimbledon.

Djokovic, le champion masculin en titre, était le premier sur le court central. Roy a trouvé le physique maigre du Serbe dérangeant, ses cheveux noirs si épais et fermes qu’ils auraient pu être réparés là-bas dans une usine de robots. Il a vu Djokovic démanteler l’Espagnol Ferrero, ancien vainqueur du Grand Chelem, en trois sets. C’était déprimant. Le champion semblait imbattable.

La tête de série Sharapova était la suivante: sévère, blonde, soignée, boucles d’oreilles, soignée, une beauté, une reine des glaces, productrice du bruit d’effort le plus fort et le plus étrange du jeu. Roy la trouvait déroutante : si posée, si calme, mais apparemment incapable de frapper une balle de tennis sans émettre un cri perçant comme le cri d’un oiseau tropical absurde.

Sharapova a démoli son adversaire en deux sets rapides et a donné une interview d’après-match dans un ton mi-sourire, mi-haussant les épaules, aux joues chaudes et en dents de scie qui semblait à la fois candide et scolarisé.

Un e-mail est arrivé de Kristie à Singapour : « Regardes-tu le tennis ? »

Roy a répondu: « J’aurais aimé l’être. Tout va bien? »

Kristie : « Tout va bien. Comment se passe le tri ? »

Roy : « Faire des progrès. »

Il monta sur le palier, monta au grenier, descendit une caisse de trucs et se fixa comme première tâche de la parcourir le lendemain.

Tous les versements précédents de Roy’s Summer of Sport sont ICI.

On London s’efforce de fournir les meilleurs écrits possibles sur la capitale. Devenez supporter pour 5 £ par mois (ou 50 £ par an) et recevez une newsletter hebdomadaire pleine d’action et une entrée gratuite aux événements en ligne. Détails ici.

Laisser un commentaire