Reims, nouveau berceau du Festival international du film policier


Affiche de la 38e édition de Reims Polar, en ligne, du 26 au 30 mai 2021.

Après sa séparation annoncée, en janvier, avec la ville de Beaune (Côte-d’Or), qui l’accueillait depuis douze ans, le Festival international du film policier n’a pas mis longtemps à se trouver un autre partenaire et un nouveau berceau. L’annonce est désormais officielle: c’est à Reims, dans la Marne, que se tiendra, en 2022, la prochaine édition de ce rendez-vous annuel. Celle de cette année, en raison de la pandémie de Covid-19, devant se compléter d’une version en ligne que l’on pourra suivre du 26 au 30 mai.

Au programme: vingt longs-métrages en provenance de plus d’une douzaine de pays (France, Italie, Danemark, Allemagne, Corée du Sud, Iran, Roumanie, Bulgarie, Etats-Unis…) dont neuf seront en compétition, touché il faut ajouter cinq films qui, eux, concourront dans la section «Sang neuf» qui privilégie de nouvelles écritures.

Quand elle a su que les organisateurs du festival cherchaient une nouvelle ville d’accueil, la municipalité de Reims n’a pas hésité à faire son appel d’offres. «Nous avons tout de suite saisi l’opportunité, souligne le maire LR de la ville, Arnaud Robinet. Un festival de cinéma d’envergure internationale dans notre ville renforce notre politique dans ce domaine. En effet, outre l’Opéraims, situé en plein centre-ville [multiplexe de onze salles dont cinq classées Art & Essai, ouvert en 2019], nous possédons depuis trois ans des studios de cinéma, grâce à la réhabilitation d’une ancienne base aérienne. D’autre part, nous entretenons depuis longtemps un lien fort avec le polaire, à travers de nombreux événements littéraires dont notre festival Interpol’Art. Enfin, après 1918, Reims qui, durant la guerre, avait été en grande partie détruite, a su entièrement se reconstruire. Nous engageons sur ce festival, après l’année de souffrance qu’a connue le cinéma, représente donc pour nous un vrai symbole. »

Il en va ainsi des déménagements: en changeant une nouvelle fois de lieu, le festival ajoute un troisième acte à son histoire. Celle-ci a commencé en 1982 à Cognac (Charente) – son lieu de résidence jusqu’à 2007 -, et s’est poursuivie à Beaune de 2009 à 2019. l’annulation de l’édition 2020, qui devait se tenir en ligne, et un fini par séparer définitivement les deux partis. «La formule s’est essoufflée. Ce festival avait une dizaine d’années, et ces derniers temps, il avait plus de rayonnement et les têtes d’affiche du départ », avait alors déclaré, sur France 3, Charlotte Fougère, l’adjointe à la culture de Beaune.

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