Pour Anaëlle Joncour, le sport est important dans la vie sociale – Sportifs du Léon. Que sont-ils devenus?




Le Plouvorn HB (PHB) et l’Avant Garde (AGP) sont les porte-drapeaux du sport plouvornéen. Les deux entités ont tutoyé le haut sommet régional pour le football et le niveau national pour le handball. Qu’est-ce qui est devenue l’ancienne handballeuse Anaëlle Joncour, 36 ans, qui a brillé au poste d’arrière gauche durant de nombreuses années au sein du PHB?

Une montée mémorable en N2

Arrivée de Lampaul-Guimiliau à 16 ans, Anaëlle Joncour commence sa carrière au Plouvorn HB avec les moins de 18 nationaux, puis intègre rapidement l’équipe réserve en prénationale. «Je suis rentrée en équipe fanion à 19 ans. Nous jouions à l’époque en N3 », se rappelle Anaëlle.

Le spécialiste des tirs à la hanche a de merveilleux souvenirs au club de handball de Plouvorn mais celui qui reste gravé dans sa mémoire, c’est la montée en N2 en 2008, avec l’emblématique Pierre-Yves Bouchon. «Un super entraîneur, des super copines. J’ai énormément progressé. Tout le groupe allait dans le même sens », se souvient la Léonarde. Cinq ans plus tard, en 2013, elle décide pourtant d’arrêter le handball: «Mon corps ne suivait plus à ce niveau», explique-t-elle.

Après le hand, le football puis le taekwondo

«Je me suis dirigée ensuite vers le football au Bodilis-Plougar FC, mais je n’ai fait que deux saisons, dont une en Promotion d’Honneur», raconte Annaëlle. Après cette tentative de football, elle revient une demi-saison au PHB mais ne trouve pas son compte: «Il y avait moins d’investissement, moins d’exigence chez les jeunes. Ça ne me convenait pas ». Depuis, la résidente de Plougourvest a fait une croix sur le handball et avoue même ne pas être allée voir un match de main.

Tentée par le sport individuel, l’ex-handballeuse pratique aujourd’hui le taekwondo, où elle avait inscrit son fils, Emrys. Un sport que pratique également sa fille, Lynessa, tandis qu’Emrys a également choisi une autre discipline, le football. «Le sport est important dans la vie sociale, fait valoir Anaëlle. D’ailleurs, avec quelques anciennes joueuses, nous nous retrouvons pour un café commère. Et nous ne parlons pas de main… sauf de nos anciens entraîneurs qu’on voit dans la presse ».

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