« On a testé pour vous » le masque de sport Salomon avec le GF38


Faire du sport avec un masque, est-ce adapté? Salomon, marque de matériel de sport d’hiver, a mis un modèle de masque conçu pour le sport sur le marché. Nous avons testé pour vous avec Loïc Nestor et Anthony Belmonte, joueurs du GF38.

« Je suffoque », réagit Anthony Belmonte, milieu de terrain du GF38, lors de sa séance de vélo avec un masque chirurgical sur le nez. Alors que les salles de sport sont fermées depuis octobre, Salomon a lancé un modèle adapté à la pratique sportive en intérieur. Loïc Nestor et Anthony Belmonte, footballeurs grenoblois, ont accepté de testeur la différence entre ces deux masques.

Le modèle de Salomon et des masques chirurgicaux.
Le modèle de Salomon et des masques chirurgicaux. © Radio France
Bastien Thomas
Loïc Nestor et Anthony Belmonte ont d'abord commencé le test par le masque chirurgical.  Pas spécialement adapté au sport.
Loïc Nestor et Anthony Belmonte ont d’abord commencé le test par le masque chirurgical. Pas spécialement adapté au sport. © Radio France
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Avec le modèle de Salomon, les deux grenoblois voient tout de suite la différence. « C’est plus agréable au toucher », note tout de suite Loïc Nestor. « C’est bien mieux que le chirurgical, même si on augmente provisoirement, on ne va pas très bien respirer », rajoute Anthony Belmonte.

C’est mieux mais je préférerais faire sans – Loïc Nestor

« Est-ce que tu te verrais faire une séance en salle avec le Salomon? », demande Mathieu Eyssard, préparateur physique adjoint du GF38 à son défenseur Loïc Nestor. « Non, pas du tout », lui dit-il, catégorique. « Mais si cela permet de rouvrir les salles de sport? », rétorque le préparateur physique. « C’est un moindre mal », admet le Grenoblois.

Mathieu Eyssard (au milieu), préparateur physique adjoint du GF38, avec Loïc Nestor (à gauche) et Anthonly Belmonte (à droite).
Mathieu Eyssard (au milieu), préparateur physique adjoint du GF38, avec Loïc Nestor (à gauche) et Anthonly Belmonte (à droite). © Radio France
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« A première vue, il a l’air plus léger, plus facile à porter et de faire moins mal aux oreilles », note Mathieu Eyssard. « J’ai l’impression qu’il permet beaucoup plus d’échange gazeux entre l’intérieur et l’extérieur, que la personne qui le porte ne respire pas le dioxygène divulgué en respirant », continue-il. « S’il protège tout autant qu’un masque chirurgical, c’est parfait » termine-t-il.

Un masque comme celui-ci coûte 18 euros pièce et est lavable une vingtaine de fois à 40 degrés. Des tests sont en cours pour une validation de l’AFNOR (Association française de normalisation), ce qui devrait de les utiliser dans les salles de sport. Peut-être un argument pour les rouvrir. L’enseigne Décathlon travaille elle aussi sur son modèle de masque spécial sport en intérieur, mais le produit est encore en phase de prototype.



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