Olivier Véran débloque le financement des travaux de l’hôpital Édouard-Herriot


La relance de ce projet sera permise par une reprise de 150 millions d’euros de dette des Hospices civils de Lyon, dont HEH, sur un total de 840 millions d’euros.

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, s’est engagé ce vendredi au nom de l’État à boucler le financement d’une nouvelle série de travaux à l’hôpital Édouard-Herriot (HEH) de Lyon, prévoyant notamment la création d ‘une plateforme de médecine ambulatoire.

« Cette deuxième tranche, plus personne n’y croyait localement », a relevé le ministre devant quelques journalistes. « Le Ségur de la Santé nous permet de ressortir des projets matures mais non financés ».

La relance de ce projet sera permise par une reprise de 150 millions d’euros de dette des Hospices civils de Lyon, dont HEH, sur un total de 840 millions d’euros.

Le premier centre d’urgence de Lyon

L’État attribue en sus « plusieurs dizaines de millions d’euros », s’ajoute viendra s’ajouter des aides de l’Autorité régionale de santé, a indiqué le ministre, sans chiffrer précisément le montant de la rénovation du site.

Proche du centre-ville, l’hôpital Édouard-Herriot est le premier centre d’urgences à Lyon. Conçu par l’architecte Tony Garnier dans les années 30, c’est un ensemble de 50 pavillons, dont la moitié dédiés à l’hospitalisation.

Une première tranche de travaux a permis de construire un plateau technique et de soins critiques ultramoderne.

Des livraisons entre 2024 et 2027

Les urgences sont en train d’être renouvelées et les travaux à venir doivent permettre de créer une plateforme de médecine ambulatoire, de regrouper des bâtiments d’hospitalisation et de construire un bâtiment pour le SAMU.

Olivier Véran souhaite que le premier bâtiment soit livré en 2024 et le dernier d’ici 2027.

Le défi sera d’adapter « une architecture fonctionnelle mais qui date de 1930 aux impératifs d’un hôpital moderne », a relevé le directeur général des HCL Raymond Le Moign.

Si le projet proposé ambitionne de « respecter l’oeuvre de Tony Garnier », il se traduira par la disparition de deux pavillons historiques, après celui détruit pour faire place au nouveau plateau technique.

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