Manger moins de viande peut réduire le risque global de cancer


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photo d'un morceau de viande cuite sur une fourchette à deux dentsUn autre moyen possible d’éviter le cancer ? Mangez moins de viande, suggère une étude publiée en ligne le 24 février 2022 par Médecine BMC. Les chercheurs ont recueilli des données sur la santé d’environ 472 000 adultes âgés de 40 à 70 ans. Ces personnes ont indiqué à quelle fréquence chaque semaine elles mangeaient de la viande (viande transformée, bœuf, agneau, porc, poulet et dinde) ou, si elles évitaient complètement la viande, si elles mangeaient poisson ou étaient végétariens ou végétaliens.

Ils ont constaté que 52 % des personnes mangeaient de la viande plus de cinq fois par semaine et 44 % mangeaient de la viande cinq fois ou moins ; 2 % mangeaient du poisson mais pas de viande, et 2 % étaient végétariens ou végétaliens. Les chercheurs ont ensuite suivi les participants pendant 11 ans pour voir qui a développé un cancer. Ils ont découvert que le risque global de cancer était inférieur de 2 % chez les personnes qui mangeaient de la viande cinq fois ou moins par semaine par rapport à celles qui en consommaient plus. Le risque était de 10 % inférieur chez ceux qui ne mangeaient que du poisson et de 14 % inférieur chez les végétariens et les végétaliens.

En examinant des cancers spécifiques, les chercheurs ont découvert que les personnes qui ne mangeaient pas de viande plus de cinq fois par semaine avaient un risque de cancer du côlon de 9 % inférieur à celles qui mangeaient de la viande plus de cinq fois. De plus, le risque de cancer de la prostate était de 20 % inférieur chez les hommes qui ne mangeaient que du poisson et de 31 % inférieur chez les hommes qui suivaient un régime végétarien ou végétalien par rapport à ceux qui mangeaient de la viande plus de cinq fois par semaine.

Les experts ont averti qu’une étude observationnelle comme celle-ci ne peut montrer qu’une association, pas une cause directe. L’étude n’a pas non plus pris en compte d’autres habitudes alimentaires et de style de vie ou la génétique et n’a pas examiné les tailles de portion spécifiques. Pourtant, les résultats appuient d’autres recherches établissant un lien entre une consommation de viande réduite et un risque moindre de problèmes de santé.


Image : © Claudia Totir/Getty Images

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