Manche: A la découverte des jeunes à fond dans leur sport, Marin Lanée, le kayakiste en ligne droite vers les sommets


Déjà triple champion de France dans la catégorie cadets, Marin Lanée évolue désormais en juniors.  Les JO de Paris, en 2024, sont en ligne de mire.
Déjà triple champion de France dans la catégorie cadets, Marin Lanée évolue désormais en juniors. Les JO de Paris, en 2024, sont en ligne de mire. (© Archives)

Marin Lanée fait partie du collectif Latitude Manche. «Ils sont jeunes, talentueux et ils ont tous un point commun: ils sont amoureux du territoire et veulent porter haut les couleurs de la Manche lors de leurs compétitions, soit 24 sportifs pour Paris 2024», écrit le collectif qui veut aider et mettre en avant ces ambassadeurs sportifs.

Les de cette «famille» ont pour point commun de pratiquer des sports individuels moins médiatiques, en lien avec la beauté de notre territoire, notamment le littoral. Ils sont épaulés par l’agence émanant du conseil départemental pour la communication ou la recherche de sponsors.

Actu: Qui es-tu?

Marin Lanée: J’ai 16 ans, et je suis originaire de Tréauville, à côté de Flamanville. J’ai pas mal voyagé, vu que mon père est professeur de sport, et j’ai vécu en Polynésie. J’avais déjà pratiqué plusieurs sports, mais là-bas j’y ai découvert la pirogue. J’ai donc commencé à faire des compétitions sur la mer.

C’est quoi le kayak?

ML: Je fais de la course en ligne. Elle a lieu dans un bassin, et non en eau vive. Une ligne droite, et il faut être le plus rapide. Pour les distances, cela dépend de cela. En général, plus on vieillit, plus on se spécialise. Pour l’instant, je suis polyvalent, même si je fais beaucoup de parcours sur 1000 m.

Pourquoi avoir choisi le kayak?

ML: Au début, je pratiquais plusieurs disciplines assez différentes. Notamment du surfski, il y a à peu près trois ans. Et puis, le pôle espoirs de Caen est venu faire une démonstration de kayak de mer, à Cherbourg. Ça m’a donné envie de m’investir dedans.

En ce moment, il n’y a plus trop de compétitions. J’ai participé aux sélections des équipes de France, où j’ai gagné plusieurs cours. Si je suis sélectionné, je pourrais peut-être faire la saison internationale. Pour l’instant, au programme, ce sont les compétitions régionales, et si je suis bon, les interrégionales, puis les nationales.

Marin Lanée

Les sponsors, ça se passe comment?

ML: Mon sponsor principal, c’est Latitude Manche. J’ai aussi le soutien de la Selca, une entreprise cherbourgeoise. Depuis deux ans, Canoë Shop me fournit les bateaux, qui valent tout de même plusieurs milliers d’euros, ainsi que mon club. Évidemment, je reçois aussi des aides locales.

La saison Covid, ça change quoi?

ML: Il y a eu beaucoup moins d’échéances que prévues, et beaucoup de compétitions ont été annulées au dernier moment. On a tout de même réussi à se retrouver et s’entraîner entre sportifs de haut niveau au pôle espoirs de Caen. La seule difficulté était de trouver un logement, vu que l’internat était fermé.

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