Manche: A la découverte des jeunes à fond dans leur sport, Alexandre Henrard rêve toujours des JO 2024


Alexandre Henrard pratique le pentathlon moderne au niveau international.
Alexandre Henrard pratique le pentathlon moderne au niveau international.

Alexandre Henrard fait partie du collectif Latitude Manche. «Ils sont jeunes, talentueux et ils ont tous un point commun: ils sont amoureux du territoire et veulent porter haut les couleurs de la Manche lors de leurs compétitions, soit 24 sportifs pour Paris 2024», écrit le collectif qui veut aider et mettre en avant ces ambassadeurs sportifs.

Les membres de cette «famille» ont pour point commun de pratiquer des sports individuels moins médiatiques, en lien avec la beauté de notre territoire, notamment le littoral. Ils sont épaulés par l’agence émanant du conseil départemental pour la communication ou la recherche de sponsors.

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Actu: Qui es-tu?

Alexandre Henrard: «J’ai 28 ans. Je suis né à Coutances et je vis à Nicorps. J’ai deux soeurs, qui ont joué en Nationale 2, à Coutances (volée). Ma mère pratiquait la natation dans les années 90, au club de Coutances. C’est dire que je suis dans une famille de sportifs. En 2018, je suis parti à Font-Romeu, puis j’ai intégré l’INSEP. Aujourd’hui, je suis dans un club parisien, le RMA (Racing Multi Athlon). »

«Le pentathlon moderne rassemble cinq disciplines: l’escrime, la natation, l’équitation, le tir au pistolet et la course à pied. Ces deux derniers sports sont réunis dans un combiné (ndlr: un peu inspiré du biathlon). C’est une histoire de points, de temps également. »

Alexandre HenrardSpécialiste du pentathlon

Pourquoi avoir choisi le pentathlon moderne?

AH: «C’est la fédération qui m’avait repéré lorsque j’étais à l’école et que je pratiquais du sport en UNSS. Elle s’était aperçue que je nageais bien et que je courais bien. La base était là. Après, il a fallu assimiler des disciplines beaucoup plus techniques. Mais c’était bien parti. »

Les sponsors, ça se passe comment?

AH: «Cela fait deux ans maintenant que je vis de ma pratique sportive. J’ai la chance d’avoir intégré une entreprise (Videlio) et d’être détaché 90% de mon temps, si ce n’est 100%. De ce fait, je peux me préparer dans les meilleures conditions. Je n’ai qu’à penser au pentathlon, et à rien d’autre. C’est vraiment top! »

Alexandre Henrard se remet d'une grave blessure à la jambe.
Alexandre Henrard se remet d’une grave blessure à la jambe. (© DP)

Où peut-on te voir en compétition?

AH: «Là, je suis en convalescence. Après mon accident de l’été dernier (ndlr: une fracture de la jambe à vélo), je ne fais que reprendre petit à petite activité. Mon médecin m’a dit que j’étais sur la bonne voie, mais il reste du travail. Je m’accroche car j’ai toujours dans un coin de ma tête les Jeux Olympiques 2024. J’y crois toujours très fort. Sans, je pense qu’il y a déjà cela bien longtemps que j’aurais raccroché. »

La saison Covid, ça change quoi?

AH: «Pour moi, pas grand-chose. Ma famille n’a pas été touchée et, lors du deuxième confinement, j’étais en convalescence. Là, à Capbreton, je suis un peu sur une autre planète. Les soins, la remise en forme, tout cela prend tout mon temps. Tout tourne un peu autour de ça. »

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