l’île de Saint-Vincent lance un SOS


La situation ne cesse de s’aggraver dans le nord de l’île principale de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, où la Soufrière est entrée en éruption le 9 avril. Une grande partie de la population de la zone à risque a été évacuée. De nombreux pays ont répondu aux appels à l’aide de cette île des petites Antilles.

La Soufrière n’était pas entrée en éruption depuis 1979. Et, selon les scientifiques, celle qui a lieu actuellement semble bien pire que la dernière recensée.

Après une première éruption explosive le 9 avril, Saint-Vincent a connu une éruption plus important encore “Aux premières heures de la matinée du lundi 12 avril», rapporte le site Actualités784, principal média de Saint-Vincent-et-les-Grenadines.

Ce lundi, une colonne de fumée de 17 kilomètres de hauteur a en effet été enregistré par le Centre de recherche sismique de l ‘UWI (Université des Antilles).

Dans cet autre article, Actualités784 commente les avis du géologue de l ‘UWI Richard Robertson:

Le schéma a changé à la Soufrière au cours des dernières heures. Il s’écoule désormais quatre à cinq heures entre les explosions, au cours desquelles du magma frais est émis. Il est cependant impossible de savoir combien de temps cela va durer.

L’île commence déjà à manquer d’eau, celle qui coulait des rivières des flancs du volcan n’étant plus exploitable. Actualités784 note que «La Grenade et Trinité-et-Tobago ont envoyé des cargaisons de bouteilles d’eau à Saint-Vincent».

Ce ne sont pas les seuls pays à se porter au secours de l’île. Lundi, un bateau venu du Venezuela est arrivé au port de Kingstown, capitale de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, situé dans le sud de l’île principale. Un navire chargé d’une vingtaine de tonnes d’aide humanitaire et accompagné de près de 70 médecins.

Un nouveau cratère

Le Royaume-Uni, ancienne puissance coloniale, a également proposé son aide. Tout autant que l’Agence des États-Unis pour le développement international (TU AS DIT), qui a assuré par un tweet qu’elle contribuait notamment «En l’intérêt de carburant, véhicules et logistique pour soutenir l’évacuation décidée par les autorités locales».

Le quotidien britannique Le gardien écrit:

Richard Robertson a déclaré à NBC Radio, la radio locale, que l’ancien et le nouveau dôme du volcan avaient été détruits, et qu’un nouveau cratère s’était formé. Les nuées ardentes ont tout rasé sur leur passage. «Tout ce qui était là – homme, animal, tout – a disparu, ajoute-t-il. C’est terrible.



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