Les femmes d’Edmonton se lancent dans le monde du skateboard avec le Tigers Skate Club

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Il y a quelques étés, Rosey Kulba profitait d’une balade matinale sur sa planche à roulettes au Capilano Skatepark lorsqu’elle a entendu des pré-adolescentes bavarder.

«Ils prenaient des cours de patinage», se souvient l’instituteur et bassiste. «Je les encourageais en marge, et l’une des filles parlait des tigres, ce qu’elle aimait vraiment à ce moment-là. Elle a dit à son amie ‘nous devrions définitivement former un gang de skateboard et l’appeler The Tigers Skate Club.’ « 

Jamais du genre à rejeter un acte de hasard, Kulba s’est accrochée au nom de son propre gang de skate, un qu’elle formait avec son nouvel ami Char Dufva. Organisé pour permettre aux femmes et aux filles de profiter de ce qui a été une activité historiquement dominée par les hommes, le Tigers Skate Club est devenu plus que cela. Pour Kulba et Dufva, c’est une façon de créer des liens autour de leur passion pour le sport.

«J’aimais vraiment ça quand j’étais plus jeune, mais je n’avais aucun modèle à admirer», a déclaré Kulba, qui a décidé de donner une autre chance au sport il y a quelques années à l’âge de 41 ans. plus tard, quand je suis entré dans la musique punk (en tant que membre de The Wolfnote), j’ai trouvé des gens prêts à m’aider. Mon mari m’a beaucoup soutenu, mais je voulais trouver plus de filles qui y adhéraient.

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C’est alors que Dufva est entré en scène. Aujourd’hui âgé de 28 ans, Dufva a recommencé à patiner après une longue période d’absence du sport. Inspirés par des organisations telles que l’Industry Rosettes (une équipe de skate et de snowboard à Red Deer) et le 100% Skate Club à Calgary, les deux ont décidé qu’Edmonton avait également besoin d’un club pour femmes et filles à la recherche d’un endroit favorable et convivial pour atterrir. Heureusement, la scène du skate à Edmonton a fortement soutenu les Tigers.

«Je suppose que le moment était bien choisi», a déclaré Dufva. «La communauté était prête pour nous, et il y avait un tel besoin.»

«C’est un groupe de tous âges, de 4 à 44 ans», intervient Kulba. «Les mamans viendront voir leurs enfants patiner et elles seront intéressées à essayer. C’est le plus grand triomphe, quand une maman essaie de patiner parce qu’elle voit sa fille y entrer.

Lorsqu’il n’y a pas de neige ou de glace au sol, le Tigers Skate Club se réunit généralement le week-end dans divers parcs et parkings, se tenant au courant des prévisions météorologiques pour voir les meilleurs jours pour patiner. Un groupe changeant de 30 à 50 personnes, selon les horaires, le club a pris des membres au fur et à mesure que le mot sort. L’un des ajouts les plus récents, Tanyss Nixi, avait également récemment recommencé à patiner après une longue pause lorsqu’elle a entendu parler du club.

«Un ami qui travaille au magasin de skate Local 124 a mentionné qu’il y avait un club de skate réservé aux filles qui utilisait la rampe là-bas certains soirs de semaine pendant l’hiver et a dit que je devrais venir les rejoindre», a déclaré Nixi, un auteur-compositeur-interprète local. «C’était une excellente opportunité d’avoir accès à la rampe sur la ligne régulière, au départ. Ensuite, la saison en plein air a commencé et j’ai noué de solides amitiés avec les filles qui la dirigeaient. Je suis allé à presque toutes les sessions et j’ai fait la promotion du club autant que je le pouvais, et il y a quelques mois, ils m’ont demandé de rejoindre l’équipe administrative.

C’est par l’intermédiaire de Nixi que le club a attiré l’attention de son compatriote auteur-compositeur-interprète Kimberley MacGregor, qui souhaitait présenter les membres du club dans la vidéo de sa dernière sortie, Twice in a Lifetime.

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«C’était formidable de voir les expressions sur les visages (de l’équipage) dans cette vidéo», a déclaré Kulba. «Cela a capturé, pour moi, ce sentiment d’empathie et de soutien que nous nous accordons mutuellement. Vous pouvez voir Tanyss aider certaines filles à apprendre à passer, ce qui est une compétence vraiment difficile à maîtriser; ce sont des moments de liaison.

«Ces femmes sont des badasses totales avec des attitudes incroyables», a déclaré MacGregor.

Kulba cite des modèles comme le skateur professionnel Sky Brown, âgé de 12 ans, comme une raison pour laquelle les filles commencent à se voir faire des retournements de talons et des ollies aux côtés de leurs homologues masculins. Brown n’est pas le seul à changer la façon dont le monde perçoit les patineuses. Rayssa Leal et Pamela Rosa font partie de la jeune génération qui fait actuellement tourner les têtes avec leurs figures acrobatiques, tandis que des marques comme Meow Skateboards se consacrent à soutenir les femmes dans le sport.

«C’est le renforcement de la confiance», a déclaré Kulba. «Il faut faire face à la peur physique de tomber d’un skateboard, et pour une femme c’est important. Cela se traduit par la vie et a un effet énorme sur la façon dont vous gérez les défis de la vie et comment vous interagissez avec le monde. « 

yegarts@postmedia.com