Les autorités canadiennes se bousculent pour mettre fin aux manifestations contre le mandat des vaccins


Des véhicules bloquent la route menant du pont Ambassador, reliant Detroit et Windsor, alors que les camionneurs et leurs partisans continuent de protester contre les mandats de vaccination contre la maladie à coronavirus (COVID-19), à Windsor, Ontario, Canada le 8 février 2022. REUTERS/Carlos Osorio / Fichier Photo

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9 février (Reuters) – Les autorités canadiennes s’efforcent de trouver des moyens de mettre fin à l’occupation de 12 jours du centre-ville de la capitale nationale, espérant qu’une combinaison d’accusations criminelles, de contraventions et de la perspective de perdre l’accès au carburant mettra fin aux blocages.

Le nombre de manifestants à Ottawa contre les mesures de santé publique pour lutter contre le COVID-19 est en baisse, selon la police, face à une police plus stricte et à une injonction de 10 jours pour faire taire les klaxons – quelque chose que les habitants disent les a empêchés de dormir la nuit avec un bruit incessant.

Mais bon nombre des manifestants restants à Ottawa étaient très « déterminés et instables », a déclaré mardi le chef adjoint de la police, Steve Bell.

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Présentée au début comme un « convoi de la liberté » s’opposant à un mandat de vaccination ou de quarantaine pour les camionneurs transfrontaliers reflété par le gouvernement américain, la manifestation va bien au-delà. Les manifestants ont exprimé une litanie de griefs englobant les mesures de santé COVID-19, une taxe sur le carbone et d’autres législations.

Les manifestations se sont propagées à d’autres villes et lundi soir, des manifestants ont bloqué le pont Ambassador reliant le Canada et les États-Unis, l’un des passages frontaliers les plus fréquentés du continent, pendant près d’une journée complète.

Les manifestants se disent pacifiques, mais certains ont brandi des drapeaux confédérés et des croix gammées au début de l’occupation. Certains résidents d’Ottawa ont dit avoir été agressés et harcelés. Des enquêtes criminelles sont en cours concernant, entre autres, une tentative d’incendie criminel dans un immeuble d’habitation du centre-ville.

La police a arrêté 23 personnes et émis plus de 1 300 contraventions.

La police a été critiquée pour son attitude initialement permissive envers le blocus mais a commencé à tenter de reprendre le contrôle dimanche soir avec la saisie de milliers de litres de carburant et le retrait d’un camion-citerne.

Ils ont reçu des agents supplémentaires de la Gendarmerie royale du Canada, de la Police provinciale de l’Ontario et d’autres. Mardi, la police a déclaré que davantage de renforts étaient nécessaires – à la fois des officiers et des personnes ayant une expertise juridique en assurance et en licences, suggérant des intentions de poursuivre l’application par le biais des licences de véhicules utilitaires.

Les Canadiens ont largement suivi les mesures sanitaires du gouvernement, près de 79 % de la population éligible ayant reçu deux doses d’un vaccin contre la COVID-19. Un sondage récent a révélé que 62 % des Canadiens interrogés s’opposent au « Freedom Convoy ».

Certaines provinces, dont les deux provinces les plus peuplées de l’Ontario et du Québec, ont commencé à lever leurs restrictions COVID-19 qui ont été mises en place pour lutter contre la variante hautement transmissible d’Omicron qui est apparue à la fin de l’année dernière.

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Reportage par Ismail Shakil à Bengaluru et Anna Mehler Paperny à Ottawa Montage par Lincoln Feast.

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