Le traité international contre l’esclavage moderne et pour les libertés syndicales ratifié – Droits humains


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La cinquantième ratification du Protocole de l’OIT sur le travail forcé a été célébrée lors d’une cérémonie virtuelle le 26 mars 2021.

L’ambassadeur du Soudan, Ali bin Abi Talib Abdul Rahman, a présenté l’instrument de ratification au Directeur général de l’OIT, Guy Ryder, marquant ainsi la réalisation de l’objectif initial fixé par la campagne 50 for Freedom qui exhorte les gouvernements à prendre des mesures contre le travail forcé. Il a également présenté les instruments de ratification de la convention (n ° 87) sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical, 1948 et de la convention (n ° 144) sur les consultations tripartites relatives aux normes internationales du travail, 1976.

Après la ratification du Luxembourg le 18 mars 2021, 51 pays ont dorénavant ratifié le Protocole. Les deux conventions et le protocole entreront en vigueur au Soudan le 17 mars 2022. La campagne 50 pour la liberté a atteint son mais initial obtenir 50 ratifications du protocole sur le travail forcé.

Aggravation à cause de la COVID-19

En vertu de ce traité international, les gouvernements s’engagent à prendre des mesures efficaces pour prévenir le travail forcé, protéger ses victimes et garantir leur accès à la justice et à la réparation, y compris une indemnisation.

«Nous avons franchi une étape importante», a déclaré Guy Ryder, Directeur général de l’Organisation internationale du travail (OIT). «Nous devons façonner ensemble un avenir du travail sans travail forcé, sans traite des êtres humains, sans travail des enfants ni esclavage moderne. Parce que le travail forcé n’a pas sa place dans la meilleure normalité que nous souhaitons commencer à construire dès aujourd’hui. »

Le travail forcé touche toutes les catégories de la population, toutes les régions du monde et tous les secteurs économiques. Selon les dernières estimations mondiales, il y a toujours 25 millions d’hommes, de femmes et d’enfants pris au piège du travail forcé – victimes de la traite, de la servitude pour dette ou travaillant dans des conditions assimilables à l’esclavage. Ce nombre a augmenté en raison de la pandémie de COVID-19 qui affecte les travailleurs les plus vulnérables, dont la plupart n’ont pas accès à la protection sociale.

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