Le PM japonais et le PDG de Pfizer tiennent un appel pour discuter de l’approvisionnement en vaccins | Nouvelles du monde


Par MARI YAMAGUCHI, Associated Press

TOKYO (AP) – Le Premier ministre japonais Fumio Kishida s’est entretenu par téléphone avec le PDG de Pfizer Inc. Albert Burla vendredi, apparemment pour assurer un approvisionnement rapide en vaccins COVID-19 pour les injections de rappel au milieu de la propagation mondiale de la variante omicron du coronavirus.

Le Japon, qui manque de vaccins développés à la maison, a jusqu’à présent approuvé les injections de rappel des sociétés pharmaceutiques américaines Pfizer et Moderna Inc. Le Japon s’apprête à raccourcir l’intervalle entre les deuxièmes injections et les rappels de huit mois à six dans un contexte d’augmentation mondiale des cas et des craintes de plus de transmissions communautaires à domicile.

Kishida aurait demandé à Burla d’accélérer le calendrier d’approvisionnement en conséquence.

Le secrétaire en chef du Cabinet, Hirokazu Matsuno, a confirmé les pourparlers entre Kishida et Burla mais a refusé de donner plus de détails. Il a déclaré que le Premier ministre prévoyait d’expliquer les plans de vaccination plus tard vendredi.

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Matsuno a déclaré aux journalistes que le Japon avait signé des accords avec Pfizer et Moderna pour un total de 170 millions de doses sous forme de rappels, ce qui, selon lui, serait « suffisant pour couvrir les doses nécessaires ».

Le 1er décembre, le Japon a commencé à donner des rappels aux travailleurs médicaux utilisant le vaccin Pfizer, les personnes âgées devant être les prochaines. Le ministère de la Santé a accordé jeudi une approbation accélérée pour que le vaccin Moderna soit utilisé dans les injections de rappel. Le Japon utilise déjà les deux, ainsi que le vaccin AstraZeneca, pour les deux premières injections.

Les entretiens de Kishida avec le PDG de Pfizer interviennent dans un contexte d’inquiétudes croissantes concernant une éventuelle augmentation de la transmission communautaire de la variante omicron au Japon.

Tokyo a confirmé jeudi son premier cas de variante omicron chez un voyageur des États-Unis qui s’isolait chez lui. Son ami masculin qu’elle a vu peu de temps après son arrivée a depuis été testé positif pour COVID-19 après avoir assisté à un match de football. Les échantillons de l’homme sont toujours en cours d’analyse pour déterminer la variante.

Par ailleurs, le ministère de la Santé a annoncé jeudi qu’un de ses responsables de la quarantaine avait été testé positif pour la variante omicron. Les nouvelles découvertes portent à 34 le nombre de cas confirmés d’omicron au Japon.

Le gouvernement japonais affirme que tous les cas d’omicron ont jusqu’à présent été détectés par ses contrôles aux frontières, mais les experts disent que ce n’est qu’une question de temps avant que les cas de transmission communautaire ne commencent à faire surface.

Le Japon a intensifié ses contrôles aux frontières depuis que la variante omicron a été signalée pour la première fois en Afrique du Sud et interdit désormais l’entrée à la plupart des ressortissants étrangers. Le Japon a enregistré environ 1,73 million de cas depuis le début de la pandémie, avec environ 18 400 décès.

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