Le nouveau patch portable de haute technologie surveille les signes vitaux, n’a jamais besoin d’être rechargé


OSAKA, Japon — Les fanatiques de la technologie portable se réjouissent : un patch de haute technologie qui surveille le cœur et d’autres mesures de santé – et n’a jamais besoin d’être chargé – a été créé par des scientifiques japonais. Le portable ultra-mince surveille les signes vitaux et est équipé de petits générateurs pour ne jamais manquer de jus.

La technologie portable et les capteurs intelligents sont devenus de plus en plus populaires au cours de la dernière décennie, mais l’un des défis a été de trouver un moyen d’alimenter tous ces gadgets sans l’inconvénient d’utiliser des fils ou des piles. Aujourd’hui, des chercheurs de l’Université d’Osaka au Japon ont mis au point une solution sans fil et sans batterie.

Les patchs, pas plus gros qu’un petit pansement collant, pourraient aider les médecins à surveiller la santé de leurs patients au quotidien. Les chercheurs disent que le problème avec la technologie portable est la capacité de les garder alimentés pendant de longues périodes. Cette technologie révolutionnaire pourrait tout changer.

« Nos patchs de santé en ligne peuvent être utilisés dans le cadre du dépistage de maladies liées au mode de vie telles que les troubles cardiaques, les signes de stress et l’apnée du sommeil », explique le premier auteur, le Dr Andreas Petritz, dans un communiqué.

Les chercheurs ont utilisé ce qu’on appelle une substance ferroélectrique, qui peut s’alimenter à partir d’un mouvement normal – l’effet piézoélectrique. En effet, la substance contient des cristaux qui peuvent être spontanément chargés à la fois positivement et négativement. Les chercheurs ont appliqué un fort courant électrique à une petite quantité de matériau, d’à peine un micron d’épaisseur. Le matériau était très efficace pour convertir le mouvement naturel en petites tensions électriques, ont découvert les chercheurs.

Ces courants pourraient être soit transformés en signaux pour des capteurs médicaux, soit utilisés pour récupérer de l’énergie. Les patchs multicouches pourraient récolter jusqu’à 200 millijoules par jour à partir du mouvement naturel d’une personne s’ils sont placés sur une articulation, comme les genoux et les coudes, selon les chercheurs. C’est une puissance suffisante pour surveiller les paramètres cardiovasculaires d’un patient plusieurs fois par jour.

De plus, comme les patchs sont si fins, ils sont à peine visibles, ce qui rend les moniteurs de santé quotidiens moins invasifs et moins désagréables. « Nous espérons que nos découvertes aideront au développement d’autres systèmes de capteurs de type feuille qui peuvent effectuer une biosurveillance précise lorsqu’ils sont apposés sur la surface de la peau », déclare le professeur Tsuyoshi Sekitani, auteur principal de l’étude.

La technologie pourrait même être surveillée via un smartphone ou un ordinateur, selon les auteurs.

Les résultats sont publiés dans la revue Communications naturelles.

L’écrivain SWNS Tom Campbell a contribué à ce rapport.



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