Le développement d’autres vaccins est «le fruit le plus facile»


Le PDG de Pfizer, Albert Bourla, discute des perspectives de la plateforme d’ARNm et des applications de vaccins lors du All Markets Summit de Yahoo Finance.

Transcription vidéo

Que pouvons-nous attendre de la plate-forme d’ARN messager ? Parce qu’il y a eu beaucoup de discussions sur le fait que ce n’est que le début. Il a été travaillé pendant des années. COVID était en quelque sorte le grand événement révolutionnaire, pour le meilleur et pour le pire, principalement pour le pire pour le monde. Mais et maintenant ? On parle de vaccins contre le cancer, il est utilisé pour d’autres applications. Alors, où est Pfizer là-dessus ?

Albert Bourla : Je dirais qu’il y a deux horizons. Premièrement, ce sont les applications. Et l’autre est la technologie elle-même. Il y a beaucoup de travail qui se fait pour améliorer la technologie. Maintenant, c’est de l’ARN modifié. Peut-être de l’ARN auto-amplifié. Il pourrait s’agir d’ARN circulaire. Il y a beaucoup de travaux en cours en ce moment qui peuvent avoir, disons, de bien meilleurs vaccins à ARN.

L’autre chose c’est quelles applications. Et je pense que les fruits les plus faciles à suspendre, les fruits les moins suspendus, seront les autres vaccins. Il y a donc beaucoup de travail en ce moment. Et nous saurons, je pense, à la fin de cette année, l’année prochaine si cela fonctionne. Un deuxième horizon sera dans le cancer. Il y a beaucoup de travail qui se fait en ce moment.

Et puis le troisième horizon, je pense que c’est dans l’édition de gènes. L’édition de gènes est une technologie très excitante qui, pour les personnes qui ont une erreur de naissance sur leur ADN et qui leur cause une maladie importante, peut aller corriger cette erreur. Et pour ces gens, c’est vraiment le salut. Je pense donc que nous verrons des choses très excitantes de cette technologie.

Et prévoyez-vous de faire une grande partie de ce travail en interne chez Pfizer ? Il y a eu des questions de la part des analystes sur les progrès que vous pourriez faire sans partenaire, comme au-delà de BioNTech dans le cas du vaccin COVID. Alors parlez-moi de la façon dont cela fonctionne au sein de Pfizer.

Albert Bourla : Il y a des problèmes avec la propriété intellectuelle, qui a la technologie et les plateformes. Et il y a des problèmes avec le travail combiné de deux entreprises produisant plus. Je pense qu’avec BioNTech, nous avons beaucoup de collaborations. Par exemple, nous sommes sur le point d’entrer dans un vaccin contre le zona qui, encore une fois, leur arrive. Et nous travaillons à nous développer encore plus. Il y aura donc beaucoup de choses que nous ferons avec BioNTech. Mais ils font beaucoup de choses seuls. Et nous faisons beaucoup de choses seuls.

Nous n’hésitons pas à collaborer. En fait, nous croyons que la collaboration est une meilleure façon d’apporter la science au monde aujourd’hui. Par exemple, dans l’édition de gènes, nous nous associons à une autre société de biotechnologie qui dispose de la technologie appropriée et nous avons toute l’expertise à grande échelle pour pouvoir produire des solutions plus rapidement.

Laisser un commentaire