Le Canada obtient un statut de risque amélioré pour la maladie de la vache folle grâce à une éventuelle aide aux exportations


Un veau se tient dans une grange d’une ferme laitière à South Mountain, Ontario, Canada, le 29 juin 2018. REUTERS / Chris Wattie

Le Canada a déclaré jeudi que l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) avait amélioré le statut de risque international du pays pour la maladie de la vache folle, ouvrant potentiellement de nouveaux marchés d’exportation.

Le premier cas canadien confirmé de maladie de la vache folle, ou encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), a été détecté dans une ferme bovine de l’Alberta en 2003, ce qui a entraîné la fermeture d’une quarantaine de marchés d’exportation au bœuf du pays. Beaucoup ont rouvert depuis longtemps.

Le statut de risque d’ESB est un facteur qui permet aux pays de déterminer sur quels marchés ils achètent du bœuf. L’amélioration du « risque négligeable », le statut préféré de l’OIE, de « risque contrôlé », renforce les efforts du Canada pour accéder à de nouveaux marchés d’exportation, a déclaré la ministre de l’Agriculture Marie-Claude Bibeau dans un communiqué.

L’ESB est une maladie neurologique progressive et mortelle dont on pense qu’elle se propage lorsque les bovins consomment des protéines provenant du cerveau et des épines de bovins ou de moutons infectés. Le Canada, septième exportateur de bœuf au monde, a interdit cette pratique en 1997.

L’industrie bovine «pousse un grand soupir de soulagement» alors que son nouveau statut met le Canada sur un pied d’égalité avec son concurrent commercial, les États-Unis, a déclaré le groupe industriel Beef Farmers of Ontario.

Le Canada a demandé à l’OIE de bénéficier d’un statut amélioré en 2020 et a dû démontrer que tout animal domestique infecté était né plus de 11 ans plus tôt, a déclaré Beef Farmers of Ontario.

Le dernier cas confirmé d’ESB au Canada remonte à 2015, chez une vache née en 2009.

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