L’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement s’ouvre et met en place des sites pour mettre fin à la pollution plastique |


Les ministres de l’environnement et d’autres représentants de plus de 170 pays participeront à l’Assemblée hybride de trois jours (UNEA-5), qui se réunit sous le thème Renforcer les actions en faveur de la nature pour atteindre les objectifs de développement durable, qui met en évidence le rôle central que joue la nature dans nos vies et dans le développement social, économique et environnemental durable.

Avec l’action sur un accord mondial contraignant sur la pollution plastique en tête de l’ordre du jour, les participants à l’UNEA-5 sont également prêts à aborder une foule d’autres questions urgentes concernant la planète et ses habitants, y compris les domaines thématiques : la nature pour le climat ; la nature pour la santé humaine et des écosystèmes ; la nature pour l’éradication de la pauvreté, les emplois et la prospérité économique ; et la nature pour des systèmes alimentaires durables.


Le ministre norvégien du climat et de l'environnement, Espen Barth Eide, qui est l'actuel président de l'Assemblée des Nations Unies pour l'environnement, s'adresse à la session plénière d'ouverture de l'Assemblée.

PNUE/Cyril Villemain

Le ministre norvégien du climat et de l’environnement, Espen Barth Eide, qui est l’actuel président de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement, s’adresse à la session plénière d’ouverture de l’Assemblée.

Espen Barth Eide, président de l’UNEA-5 et ministre norvégien du climat et de l’environnement, a reconnu que l’Assemblée se réunissait à un moment de graves troubles géopolitiques, et a déclaré qu’en des temps comme ceux-ci, « plus que jamais, nous devons démontrer que la diplomatie multilatérale peut livrer. »

Une action multilatérale serait essentielle pour s’attaquer à ce qu’il a décrit comme « la noble mission de mettre fin à la pollution plastique ».

« La pollution plastique est devenue une épidémie à part entière. Paradoxalement, les plastiques font partie des produits les plus durables que nous ayons fabriqués – et souvent, nous les jetons encore », a-t-il expliqué.

Notant que le plastique est un produit qui peut être utilisé encore et encore, M. Barth a déclaré que « si nous le transformons en une économie circulaire. Je suis convaincu que le moment est venu pour un traité juridiquement contraignant pour mettre fin à la pollution plastique.

Inger Andersen, directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), a déclaré : « Au cours de la semaine dernière, nous avons constaté d’énormes progrès dans les négociations en vue d’un instrument international juridiquement contraignant pour mettre fin à la pollution plastique. Je suis convaincu qu’une fois approuvés par l’Assemblée, nous aurons quelque chose de vraiment historique entre les mains ».

« Une action ambitieuse pour lutter contre la pollution plastique devrait suivre la durée de vie des produits en plastique – de la source à la mer – devrait être juridiquement contraignante, accompagnée d’un soutien aux pays en développement, soutenue par des mécanismes de financement, suivie par des mécanismes de surveillance solides et incitant toutes les parties prenantes – y compris le secteur privé », a ajouté Mme Andersen.


Inger Andersen, Directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l'environnement, s'adresse aux participants à la cinquième session de l'Assemblée des Nations Unies pour l'environnement.

© PNUE/Cyril Villemain

Inger Andersen, Directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l’environnement, s’adresse aux participants à la cinquième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement.

La résolution sur la pollution plastique, ainsi que les autres questions environnementales urgentes, seront formellement décidées par les États membres lors de la séance plénière de clôture de l’Assemblée le mercredi 2 février 2022.

À propos de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement

L’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement se réunit tous les deux ans pour définir les priorités des politiques environnementales mondiales et élaborer des décisions et des résolutions sur le droit international de l’environnement, prises ensuite par les États membres lors de l’Assemblée, définissant également le travail du PNUE. En raison de la pandémie, les États membres ont convenu d’une approche en deux étapes pour l’UNEA-5 : une session en ligne (22-23 février 2021) et une réunion en personne qui a lieu entre le 28 février et le 2 mars 2022.

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