L’ancien membre du Congrès américain Buyer accusé de délit d’initié avant la fusion des télécoms


Par Luc Cohen

NEW YORK (Reuters) – L’ancien membre du Congrès américain Stephen Buyer a été accusé de délit d’initié concernant l’achat d’actions de la société de télécommunications Sprint avant sa fusion avec T-Mobile US Inc, ont annoncé lundi les procureurs.

Buyer, un républicain qui a représenté l’Indiana au Congrès entre 1993 et ​​2011, travaillait comme consultant pour T-Mobile avant la fusion de 2018, selon un acte d’accusation déposé par les procureurs fédéraux de Manhattan.

Les procureurs ont déclaré qu’il avait utilisé des informations non publiques qu’il avait apprises grâce à son travail de consultant pour acheter 112 675 actions Sprint dans quatre comptes de courtage avant l’annonce de la fusion du 29 avril, réalisant un bénéfice d’environ 126 000 $.

L’année suivante, l’acheteur aurait généré 223 000 $ de bénéfices commerciaux dans la société de services professionnels Navigant Consulting Inc après avoir appris des informations non publiques selon lesquelles Guidehouse, sa société de conseil, serait bientôt acquise, ont déclaré les procureurs.

L’acheteur fait face à quatre chefs d’accusation de fraude en valeurs mobilières pour les transactions présumées et à des accusations civiles connexes de la part de la Securities and Exchange Commission des États-Unis.

Aucun avocat de l’Acheteur n’a pu être identifié dans l’immédiat.

Damian Williams, le principal procureur fédéral de Manhattan, devait répondre des accusations portées contre Buyer et six autres personnes dans quatre affaires de délit d’initié non liées plus tard lundi.

Williams, une personne nommée par le président Joe Biden, a fait de la lutte contre la criminalité financière une pièce maîtresse de son programme.

En avril, les procureurs fédéraux de Manhattan ont annoncé des accusations de fraude et de racket contre Bill Hwang liées à l’effondrement d’Archegos Capital Management, la société d’investissement privée qu’il a fondée.

En mai, le bureau de Williams a conclu un règlement de 6 milliards de dollars avec l’allemand Allianz SE concernant l’effondrement des fonds d’investissement gérés par la division américaine de gestion d’actifs de l’entreprise.

(Reportage de Luc Cohen à New York; Montage par Mark Heinrich et Bill Berkrot)

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