L’Agence canadienne du logement affirme que le test de résistance montre uniquement le risque à distance


Les immeubles de condos résidentiels et les maisons unifamiliales sont vus au-dessus de Burrard Inlet à North Vancouver, Colombie-Britannique, Canada.  La Société canadienne d'hypothèques et de logement, l'agence nationale du logement et principal fournisseur d'assurance hypothécaire, prévoit qu'elle resterait solvable dans tous les scénarios économiques, sauf le plus extrême, envisagé dans son test de résistance annuel.

Photographe: Darryl Dyck / Bloomberg

La Société canadienne d’hypothèques et de logement, l’agence nationale du logement et principal fournisseur d’assurance hypothécaire, prévoit qu’elle resterait solvable dans tous les scénarios économiques, sauf le plus extrême, envisagé dans son test de résistance annuel.

La SCHL a déclaré jeudi qu’elle ne serait forcée de se recapitaliser que si l’économie subissait un deuxième ralentissement brutal et que le gouvernement ne fournissait pas de soutien aux Canadiens dans le besoin. Ce scénario, qu’il considère comme le résultat le moins plausible de son test de résistance, entraînerait un taux de chômage maximal de 25%, une baisse de 48% des prix des logements avec 12 trimestres de baisse des prix et jusqu’à 15,3 milliards de dollars canadiens (12,1 milliards de dollars) en pertes cumulatives.

L’agence serait toujours solvable dans son deuxième scénario le plus grave, qui comprend un autre déclin économique associé à une cyber-attaque qui a réduit la liquidité du système financier mais a été atténuée par le soutien du gouvernement. Cette situation prévoit un taux de chômage de pointe de 24%, une baisse des prix des logements de 37% avec huit trimestres de baisse des prix et jusqu’à 8,42 milliards de dollars canadiens de sinistres.

Le scénario de référence implique un taux de chômage maximal de 18,9%, une baisse des prix des logements de 14% avec cinq trimestres de baisse des prix et jusqu’à 3,61 milliards de dollars canadiens de sinistres. Lors d’une conférence de presse, Chief Risk Officer Nadine Leblanc a souligné que les scénarios ne sont pas des prédictions sur la direction du marché du logement, mais sont plutôt représentatifs de conditions qui mettraient l’accent sur les finances de l’agence.

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