La plus haute responsable américaine pour l’Afrique, Mary Catherine Phee, effectue son premier voyage sur le continent avec des escales au Ghana et au Burkina Faso • Today News Africa
Simon Ateba est le correspondant en chef de la Maison Blanche pour Today News Africa. Simon couvre le président Joe Biden, le vice-président Kamala Harris, le gouvernement américain, les Nations Unies, le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et d’autres institutions financières et internationales à Washington DC et à New York.
Ambassadeur Marie Catherine Phee, le plus haut responsable des États-Unis pour l’Afrique dans l’administration Biden, a entrepris son premier voyage sur le continent avec des escales au Ghana et au Burkina Faso pour renforcer le président Joseph R. Biden Jr. message que « l’Amérique est de retour » et « la diplomatie est de retour » au centre de la politique étrangère américaine.
Phee, la secrétaire d’État adjointe aux affaires africaines au département d’État américain, a entrepris son premier voyage sur le continent le 16 octobre. Le voyage intervient environ deux semaines après qu’elle ait été assermenté le 30 septembre, des mois après sa nomination par le président Biden en avril.
Dans un communiqué publié samedi, le département d’État américain a déclaré que Phee rencontrerait de hauts responsables du gouvernement et des représentants de la société civile au Ghana pour « réaffirmer notre partenariat stratégique et explorer la coopération pour faire avancer les priorités mondiales partagées, notamment la fin de la pandémie de COVID-19, l’expansion des États-Unis. Commerce et investissement au Ghana, lutte contre la crise climatique, création d’opportunités pour l’énergie propre et renforcement de la démocratie en Afrique de l’Ouest, grâce au leadership du Ghana en tant que président de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
« Alors que le Ghana rejoindra le Conseil de sécurité de l’ONU pour le mandat 2022-2023, le secrétaire adjoint jettera également les bases pour faire avancer les objectifs communs et coopérer sur les principales priorités internationales et régionales de l’Afrique », a ajouté le communiqué.
Du Ghana, la secrétaire adjointe se rendra au Burkina Faso, où elle rencontrera également des hauts fonctionnaires du gouvernement et des membres des entreprises et des communautés de la société civile.
« Le secrétaire adjoint soulignera nos objectifs communs de renforcement de la gouvernance démocratique et de construction d’une sécurité durable au Burkina Faso et dans tout le Sahel. Elle discutera de la manière d’exploiter le commerce et les investissements américains pour diversifier et développer l’économie du Burkina Faso », a ajouté le département d’État. « La secrétaire adjointe Phee participera également à un engagement dans le plus grand et le plus important festival du film d’Afrique, le Festival panafricain du film et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), qui promeut les partenariats entre les cinéastes indépendants américains et africains.
Le président Biden a nommé Phee le 15 avril 2021, pour servir en tant que secrétaire adjoint des États-Unis pour les affaires africaines et président du conseil d’administration du service extérieur. Son travail sera de reconstruire des liens très endommagés après les années chaotiques de l’ancien président Donald J. Trump.
Mais qui est Mary Catherine Phee et quel est son parcours ?
Diplômée de l’Université de l’Indiana, elle a obtenu un BA et un MALD de la Fletcher School of Law and Diplomacy.
Membre de carrière du Service extérieur supérieur, classe de ministre-conseiller, l’ambassadeur Phee a récemment été ambassadeur des États-Unis auprès de la République du Soudan du Sud. Elle a prêté serment le 15 juillet 2015.
Auparavant, elle était chef d’état-major de l’envoyé spécial des États-Unis pour le Soudan et le Soudan du Sud. L’ambassadeur Phee a également terminé une mission de trois ans en tant que chef de mission adjoint à l’ambassade des États-Unis à Addis-Abeba, en Éthiopie, en 2014.
En outre, elle a été directrice pour l’Irak au Conseil national de sécurité de 2009 à 2011, où elle était chargée de coordonner la transition américaine des opérations militaires aux opérations civiles, aboutissant au retrait des troupes de combat américaines en décembre 2011.
De 2005 à 2008, elle a été conseillère pour les affaires politiques et coordonnatrice adjointe du Conseil de sécurité à la mission américaine auprès des Nations Unies, où elle a fait progresser les politiques américaines sur des questions telles que l’Afghanistan, le processus de paix arabo-israélien, la Birmanie, l’Irak, le Liban et les sanctions.
L’ambassadeur Ryan Crocker et le général David Petraeus l’ont invitée à rejoindre l’équipe d’évaluation stratégique conjointe établie en 2007 pour réviser le plan de campagne des États-Unis en Irak, et elle a été la représentante civile principale de l’Autorité provisoire de la coalition dans la province de Maysan, en Irak, de 2003 à 2004 .
L’ambassadeur Phee a également servi dans les ambassades des États-Unis à Rome, en Italie ; Koweït City, Koweït ; Le Caire, Egypte; et Amman, Jordanie. Les affectations à Washington, DC comprennent un assistant spécial du sous-secrétaire à la diplomatie publique, un responsable de bureau pour les affaires du Conseil de sécurité de l’ONU et un responsable de bureau pour l’Iran.
Au cours de sa carrière, l’ambassadrice Phee a reçu de nombreux prix, notamment le prix Baker-Wilkins pour le chef de mission adjoint exceptionnel, 2014 ; l’Ordre de l’Empire britannique, 2006 ; le prix du service civil méritoire du secrétaire à la Défense, 2004; et de nombreux prix supérieurs et méritoires du Département d’État.
Avant de rejoindre le service extérieur, Mme Phee était attachée de presse adjointe du sénateur Daniel Patrick Moynihan.
La tâche difficile qui nous attend
Phee is coming into office at a time of increased instability across Africa, from Ethiopia in the Horn of Africa, where a humanitarian crisis is worsening by the day in the Tigray region, to Mali and Guinea, where the military has overthrown democratically elected presidents there, and in Sudan where the Prime Minister has just survived a coup attempt.
There is also a volatile election coming up in Libya where the United Nations just failed to agree on a physical presence in Tripoli ahead of the December 24 vote, and in Nigeria, Africa’s most populous nation, where anger is growing among the youths and other parts of the country that have been sidelined by President Muhammadu Buhari.
Ambassador Phee will also have to confront food shortages across Africa, the increased threat of terrorism spreading from Mozambique to Somalia, the worsening climate crisis threatening the entire planet, the deadly coronavirus pandemic that has killed more than 140,000 Africans and the ravaging corruption straining decent relationships with the United States.
President Biden’s top diplomat will also have to confront China and Russia and other autocratic nations who are rapidly increasing their influence in Africa while attempting to downplay the value of democracy, and paying no attention to human rights.
But, of all those continental problems, Ambassador Phee will confront another monumental crisis, the use of the Internet, the spread of disinformation and misinformation by America’s adversaries, mainly China and Russia.
On her day to day job, Phee will attempt to promote fruitful diplomatic relations with African nations.
Her confirmation and swearing-in represent a significant step in the right direction when it comes to United States-Africa relations, especially as President Biden has repeatedly emphasized that diplomacy will be at the center of his foreign policy. But the task ahead will be as hot as hell.