La Norvège choisit de ne pas encore administrer de deuxième dose de vaccin aux 12-15 ans


Des flacons étiquetés « AstraZeneca, Pfizer – Biontech, Johnson&Johnson, vaccin contre la maladie du coronavirus Sputnik V (COVID-19) » sont visibles sur cette photo d’illustration prise le 2 mai 2021. REUTERS/Dado Ruvic/Illustration//File Photo

OSLO, 22 octobre (Reuters) – La Norvège suspendra l’administration aux enfants âgés de 12 à 15 ans d’une deuxième dose d’un vaccin contre le COVID-19 jusqu’à ce qu’elle ait rassemblé davantage de recherches, en partie à cause d’un effet secondaire rare impliquant une inflammation du cœur, selon les autorités sanitaires dit vendredi.

Le pays nordique n’a jusqu’à présent recommandé l’utilisation du vaccin Pfizer (PFE.N)/BioNTech (22UAy.DE) qu’aux mineurs.

Le ministère de la Santé a déclaré qu’il n’y avait pas d’urgence étant donné que les enfants ont un faible risque de tomber gravement malades à cause du COVID-19 et parce qu’une seule dose d’un vaccin offre un taux de protection de 85% contre la maladie jusqu’à 16 semaines.

« Une deuxième dose de vaccin est également liée à un risque plus élevé de péricardite et de myocardite, en particulier chez les jeunes hommes et les garçons », a déclaré l’Institut norvégien de santé publique (FHI) dans un communiqué.

La péricardite est une inflammation de la paroi externe du cœur, tandis que la myocardite est une inflammation du muscle cardiaque.

Le FHI évaluera à nouveau la situation au début de 2022 après avoir recueilli plus d’informations à partir d’études actuellement menées dans les pays nordiques, a-t-il déclaré.

La décision de la Norvège s’apparente à celle de la Grande-Bretagne, qui a décidé en septembre que ce groupe d’âge ne recevrait qu’une seule dose pour le moment.

Par ailleurs, la Norvège a déclaré qu’elle ferait don de plus de 620 000 doses de vaccins Moderna (MRNA.O) pour lesquels elle n’a aucune utilité. Les doses ne seront pas administrées via le mécanisme COVAX mais via l’Union européenne aux pays tiers.

La Norvège, non membre de l’UE, fait partie du marché unique européen et a reçu ses vaccins contre le COVID-19 via l’UE.

Reportage de Gwladys Fouché; Montage par Hugh Lawson

Nos normes : les principes de confiance de Thomson Reuters.

Laisser un commentaire