la double peine des entreprises victimes de cyberattaques


CHRONIQUE – Les entreprises qui subissent des attaques informatiques ne voient pas seulement leurs taux de solvabilité auprès des banques mais diminuent aussi leurs cours. Des conséquences qui devraient penser une véritable politique cyber dans chaque structure.

La cybersécurité à un coût dont les entreprises n’ont pas encore pris toute la mesure. Une lapalissade ? Aux coûts évidents, ceux des investissements nécessaires – trop souvent insuffisants – pour élever la sécurité des systèmes d’information ou ceux qui sont très directement engendrés par une cyberattaque, s’ajoutent d’autres, beaucoup moins intuitifs. Pourtant, la conclusion d’un rapport de l’American Accounting Association, qui rassemble l’élite de la recherche académique en matière récente de comptabilité, est sans appel : les entreprises victimes de vol ou de pertes de données empruntent à des taux plus élevés auprès des banques et dans des conditions plus dures.

La cybersécurité ne se résume pas à ses dimensions techniques et juridiques, ni aux conséquences financières contre lesquelles il « suffirait » de s’assurer pour espérer récupérer ses billes

Les chercheurs ont passé au crible les données de plus de mille prêts accordés aux entreprises américaines cotées entre 2003 et 2016. Sur cet échantillon, 597 avaient été confrontées à une violation de données connue. Les chercheurs ont jumelé des sociétés de secteurs similaires pour pouvoir observer d’éventuelles différences de

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