La chef du convoi de la liberté, Tamara Lich, arrêtée en Alberta, accusée d’avoir enfreint les conditions de mise en liberté sous caution


La chef du Freedom Convoy, Tamara Lich, a été de nouveau arrêtée à Medicine Hat, en Alberta, pour avoir enfreint ses conditions de mise en liberté sous caution, ont confirmé ses avocats.

Lich a été placée en garde à vue lundi soir, selon Keith Wilson, qui représente Lich dans ses affaires non pénales, y compris un procès.

Wilson, qui a parlé avec Lich après son arrestation, dit qu’elle s’attend à être ramenée à Ottawa la semaine prochaine.

Eric Granger, qui est l’un des avocats de la défense pénale de Lich, a également confirmé l’arrestation de Lich.

Granger dit qu’il n’a aucune raison de croire que son client a fait quoi que ce soit de mal et « cherche à en savoir plus à ce stade ».

« Sur la base de tout ce que nous savions, elle s’est conformée avec diligence à toutes ses conditions de mise en liberté sous caution, comme l’a noté le juge lors de son récent examen de la mise en liberté sous caution.

Bien qu’il ne soit pas encore clair quelles conditions de mise en liberté elle est accusée d’avoir enfreintes, il y a des spéculations sur les réseaux sociaux selon lesquelles Lich pourrait avoir des ennuis juridiques à cause d’une photo Facebook qui la montre à côté d’un autre organisateur de convoi dont elle a reçu l’ordre de rester à l’écart de par un juge.

Mandat pancanadien

Lich fait face à des accusations de méfait, de conseil de méfait, d’entrave à la police, de conseil d’entrave à la police, de conseil d’intimidation et d’intimidation en bloquant et en obstruant une ou plusieurs autoroutes pour son rôle en tant qu’une des organisatrices de la manifestation qui a fermé une grande partie du centre-ville d’Ottawa plus tôt cette année .

La GRC a confirmé que Lich était recherchée en vertu d’un mandat pancanadien pour avoir enfreint son ordonnance de libération, mais n’avait pas d’autres informations, car l’arrestation relève de la compétence du Service de police de Medicine Hat (MHPS).

Le MHPS dit qu’il ne publiera pas d’informations avant mardi matin.

REGARDER | Les supporters applaudissent Tamara Lich alors qu’elle sort de prison l’hiver dernier :

L’organisatrice du convoi Tamara Lich est sortie de prison

Tamara Lich, l’une des organisatrices de l’occupation d’une semaine au centre-ville d’Ottawa, a été libérée de prison lundi à la condition qu’elle quitte Ottawa. Lich a été arrêté le 17 février et accusé d’avoir conseillé de commettre un méfait.

Les blocages de restriction anti-COVID-19 ont paralysé Ottawa pendant trois semaines l’hiver dernier alors que les manifestants garaient des camions qui bloquaient l’accès au quartier et les principales artères autour de la Colline du Parlement.

Après son arrestation, Lich a été libérée sous caution en mars sous certaines conditions, notamment en évitant les réseaux sociaux. Elle ne peut organiser aucune sorte de manifestation et elle n’est pas non plus autorisée à contacter plusieurs des autres chefs de convoi, y compris Tom Marazzo, un ancien officier militaire, qui a également échoué en tant que candidat au MPP de l’Ontario.

Lich a fait l’objet d’un examen de la liberté sous caution le mois dernier, où les procureurs ont cherché en vain à la remettre en détention pour avoir prétendument violé sa condition de libération sous caution selon laquelle elle ne soutenait rien en rapport avec le Freedom Convoy.

Quelques semaines après avoir obtenu sa libération en mars, Lich a été informée qu’elle avait été sélectionnée comme récipiendaire d’un prix de la liberté, décerné par le Justice Centre for Constitutional Freedoms (JCCF), une organisation juridique et un organisme de bienfaisance enregistré basé à Calgary.

Tamara Lich, quatrième à partir de la gauche, a reçu l’ordre d’un juge de n’avoir aucun contact avec son collègue organisateur de convoi Tom Marazzo, qui est étiqueté comme étant le deuxième à partir de la droite. Cette photo montre le groupe à Toronto après que Lich ait accepté son prix de la liberté de la JCCF. (Facebook/Stacey Kauder)

La cérémonie de remise des prix a eu lieu le 16 juin à Toronto.

Le juge d’Ottawa a décidé qu’il ne révoquerait pas la caution de Lich et a plutôt modifié ses conditions pour lui permettre de voyager en Ontario avec une restriction lui interdisant d’entrer dans le centre-ville de la capitale.

Le raisonnement de Lich pour vouloir retourner à Ottawa est protégé par une interdiction de publication ordonnée par le tribunal et ne peut être rapporté.

Mais le 17 juin, le lendemain de la remise des prix de la liberté, Stacey Kauder, qui décrit Lich comme une amie, a publié une photo sur sa page Facebook montrant Lich avec son mari et quatre autres participants au gala JCCF.

À gauche de Lich se trouve un homme identifié comme Marazzo, un autre organisateur de convoi, avec qui elle a reçu l’ordre de n’avoir aucun contact à moins que son avocat ne soit présent.

Des amis des deux organisateurs du convoi ont émis l’hypothèse sur les réseaux sociaux que Lich avait été autorisée à entrer en contact avec Marazzo lors de l’événement parce qu’il y avait des avocats du JCCF présents qui représentent également Lich dans ses affaires civiles.

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