Kanye West renonce à sa candidature à la Maison Blanche en 2020 et vise 2024


LOS ANGELES (Reuters) – Le rappeur Kanye West a voté mardi pour lui-même en tant que prochain président américain après une longue campagne marquée par des déclarations erratiques et des spéculations selon lesquelles il pourrait siphonner certains votes noirs du démocrate Joe Biden.

Tard mardi soir, le chanteur et créateur de mode a semblé admettre que sa candidature pour 2020 était terminée, mais a suggéré que sa quête n’était pas terminée. Il a posté une photo de lui devant une carte électorale disant « WELP KANYE 2024 ».

Plus tôt, le chanteur et créateur de mode a tweeté qu’il « votait pour la première fois de ma vie pour le président des États-Unis, et c’est pour quelqu’un en qui j’ai vraiment confiance… en moi ».

Il a ensuite posté une vidéo de lui-même en train de voter à Cody, Wyoming, où il s’est inscrit sur le bulletin de vote.

West, 43 ans, a participé au scrutin présidentiel dans une poignée d’États, mais pas sur des champs de bataille comme la Floride, la Pennsylvanie et le Michigan. Il a passé ces dernières semaines à expliquer à ses abonnés comment voter pour lui en tant que candidat écrit ailleurs.

La célèbre épouse de West, Kim Kardashian, ne semblait pas soutenir sa candidature. Elle n’a donné aucune approbation publique à son mari et mardi, elle a retweeté un message sur les lignes directes des électeurs de la candidate démocrate à la vice-présidence Kamala Harris.

West, autrefois l’une des plus grandes célébrités partisanes de Trump, a lancé sa campagne pour la Maison Blanche en juillet avec des déclarations erratiques qui ont suscité des inquiétudes quant à sa santé mentale. Le lauréat d’un Grammy Award à 21 reprises a déclaré en 2018 qu’il souffrait de trouble bipolaire.

West a prêté 6,7 millions de dollars à sa campagne, selon un dossier déposé auprès de la Commission électorale fédérale, et dans une vidéo récente a souligné la religion et les valeurs familiales.

Reportage de Jill Serjeant et Lisa Richwine; édité par Richard Pullin et Jonathan Oatis

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