Jean Michel Karam, de la high-tech à la beauté


La revanche des commerces dits « non essentiels » at-elle sonné ? Depuis leur réouverture, Jean Michel Karam, PDG d’Ieva, propriétaire de L’Atelier du Sourcil, constate un redémarrage en trombe de ses 114 salons. Les plannings de réservation sont pleins. Cette reprise concerne aussi l’international : l’enseigne ouvre son « phare » à Los Angeles et se lance en Italie via un partenariat avec les parfumeries Marionnaud.

Cependant, l’entrepreneur de 51 ans le reconnaît : cette gestion de la pandémie lui a laissé l’impression d’une terrible « injustice ». En mars dernier, à la télévision, il interpellait le ministre des PME Alain Griset : « 60 % de nos boutiques sont fermées. Nous avons le même code d’activité que les coiffeurs que vous êtes ouverts. Peut-me dire quelle est la différence entre couper des cheveux et épiler un sourcil ? » Le ministre à promesse de « regarder les cas particuliers ». Mais les salons d’esthétique sont restés portes closes. « Cela m’a rendu dingue », regrette ce père de jumeaux, qui se dit « de liberté et de justice », des valeurs qu’il n’a guère eu le temps de vivre au Liban, son pays natal.

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