Élections de la Confédération africaine de football: Zetchi autorisé à participer à la Fifa mais les chances d’Omari diminuent


Le président de la Fédération algérienne de football, Khireddine Zetchi
Le président de la Fédération algérienne de football, Khireddine Zetchi

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a autorisé l’Algérien Khireddine Zetchi à briguer une place au Conseil de la FIFA lors des élections de vendredi à la Confédération africaine de football (Caf) au Maroc.

Alors que Zetchi a reçu de bonnes nouvelleslien externe concernant sa candidature à la représentation de la Fifa, qui n’a pas expliqué pleinement pourquoi l’Algérien avait été rejeté comme candidat en janvier, il n’en était pas de même pour le président intérimaire de la Caf, Constant Omari, dont les ambitions de rester membre du Conseil semblent contrecarrées.

Le 26 janvier, le Comité d’examen de la Fifa a déclaré le Congolais – faisant l’objet d’une enquête éthique de la Fifa en cours concernant une décision de modifier le contrat d’un milliard de dollars de Lagardere TV – inéligible à contester le vote pour siéger à son Conseil, ce qu’Omari fait depuis 2017.

La Fifa cherche à savoir pourquoi Caf a apparemment accepté d’acheter environ 20 millions de dollars de dette due par une agence sportive béninoise appelée LC2 GROUP à Lagardere Sports, la société française qui gérait le marketing et les ventes médias de Caf jusqu’à ce que le contrat soit brusquement annulé fin 2019.

Dans le cadre d’un avenant – signé début 2019 – à l’accord initial de 2015 entre Lagardère et Caf, ce dernier a accepté de payer à Lagardere 6,7 millions de dollars pour la dette, qui concerne tous les paiements de droits TV en cours, dus par LC2 GROUP.

Le président de la Caf, Ahmad, est également interrogé à ce sujet, Omari étant sous enquête depuis qu’il a dirigé la délégation de la Caf s’occupant de Lagardère.

Omari, qui est redevenu président suppléant de la Caf lundi après Le TAS a décidé qu’Ahmad devait toujours purger une interdiction (bien que maintenant réduit à deux ans), avait fait appel de la décision de la Fifa en vain devant le tribunal, qui – le 22 février – avait rejeté sa demande de suspension de la décision de l’instance mondiale.

« En conséquence, la décision est toujours en vigueur », a déclaré lundi le TAS. « L’arbitrage du TAS est en cours. Aucune date d’audience n’a encore été fixée. »

Cela contraste avec les auditions impliquant le Camerounais Seidou Mbombo Njoya et le Guinéen Mamadou Antonio Souare, qui seront précipités dans le but d’obtenir une décision d’ici jeudi – un jour avant les élections de la Caf.

Njoya et Souaré espèrent tous deux contester le vote pour les places au comité exécutif de la Caf lors des élections qui auront lieu vendredi à Rabat, la capitale marocaine.

Plus tôt cette année, le comité de gouvernance de la Caf a rejeté les candidatures des deux candidats.

« Une procédure accélérée est en cours et une décision finale sera rendue d’ici le 11 mars », a déclaré le TAS à propos des appels des deux hommes.

La préparation du scrutin de la Caf a été dominée par des procédures judiciaires, l’une des plus décisives étant la décision de maintenir l’interdiction d’Ahmad – ce qui signifie que la côte est libre pour que le Sud-Africain Patrice Motsepe soit élu président sans opposition plus tard cette semaine.

En moins de 24 heures entre vendredi soir et samedi après-midi, ses trois rivaux à la présidence de la Caf – Jacques Anouma (Côte d’Ivoire), Augustin Senghor (Sénégal) et Ahmed Yahya (Mauritanie) – ont retiré leur candidature pour soutenir Motsepe au nom. de l’unité du football africain.

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