des riverains du nord-est parisien excédés par le non-respect du couvre-feu


REPORTAGE – Entre la Chapelle et Stalingrad, des dizaines de vendeurs à la sauvette et de toxicomanes squattent l’espace public chaque soir. Au grand dam des habitants.

Station de métro La Chapelle, au nord-est de Paris, dans le 18e arrondissement. Il est plus de 18h30, mardi 23 février, et les rues ne désemplissent pas. Des vendeurs de cigarettes sont postés à la sortie de la station et devant le square Louise-de-Marillac. Un peu plus loin, des jeunes hommes errent en petits groupes mobiles, aux aguets. Ils s’apostrophent, en langue étrangère, et s’échanger discrètement de la marchandise.

Sur la place de la Chapelle, quatre policiers regagnent leur véhicule stationné sur la chaussée. Les agents semblent bien seuls face aux dizaines de vendeurs à la sauvette qui grouillent tout autour d’autrui. Dans la rue Marx Dormoy, des propositions de paniers, des lunettes ou encore des montres sur des stands de fortune. Les véhicules de police qui passent à intervalles réguliers, sans s’arrêter, ne semblent pas les effrayer.

Des vendeurs à la sauvette, rue Marx Dormoy, aux alentours de 18h30, mercredi 24 février. Photo fournie par un riverain

Ce soir-là, les rares femmes présentes dans l’espace public pressent le pas, entre le métro et leur domicile. Parmi elles, il y a

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