Définition de l’esquive des balles



Qu’est-ce que l’esquive des balles ?

Le terme esquive de balle fait référence à une pratique d’options d’achat d’actions contraire à l’éthique qui retarde la libération des options jusqu’à ce qu’une nouvelle négative impliquant l’entreprise soit rendue publique, provoquant ainsi la chute du cours de l’action. Le prix d’exercice d’une option étant lié au prix de l’action sous-jacente lors de son émission, attendre que le cours de l’action baisse permet aux détenteurs d’options de bénéficier d’un prix d’exercice inférieur.

Points clés à retenir

  • L’esquive des balles est une pratique d’options sur actions des employés dans laquelle la publication des options est retardée jusqu’à ce qu’un communiqué de presse négatif soit publié, faisant chuter le cours de l’action et offrant aux employés un point d’entrée optimal.
  • Ce procédé permet aux salariés de bénéficier d’un prix d’exercice inférieur qui augmente leurs chances de réaliser un profit.
  • Les détenteurs d’options finissent par bénéficier d’informations susceptibles d’évoluer sur le marché et non accessibles au public.
  • L’esquive des balles est une pratique légale mais controversée ; certains sceptiques le considèrent comme une forme de délit d’initié.

Comment fonctionne l’esquive des balles

Les options d’achat d’actions des employés sont un avantage populaire que certains employeurs offrent à leurs employés dans le cadre de leurs avantages sociaux. Ils ne sont qu’une autre forme de rémunération que les employés, cadres et autres employés, peuvent recevoir en plus de leur salaire annuel ou horaire. Bien qu’ils soient assez populaires, les cas d’esquive de balles sont souvent controversés et sont considérés par certains comme une forme de délit d’initié.

Ce processus permet aux employés de bénéficier d’un prix d’exercice inférieur – le prix auquel le titre sous-jacent peut être acheté ou vendu lorsque des options de vente ou d’achat peuvent être négociées – ce qui augmente leurs chances de réaliser un profit. Cela va à l’encontre de l’objectif de la rémunération à base d’options, qui vise à récompenser les employés pour avoir contribué à augmenter la valeur pour les actionnaires. Le détenteur de l’option, qui est généralement un membre de la direction de l’entreprise, finit par bénéficier d’informations potentiellement évolutives sur le marché qui ne sont pas accessibles au public.

L’esquive des balles peut être controversée, mais elle est légale tant que les membres du conseil d’administration qui approuvent l’attribution d’options en sont informés à l’avance.

Éviter les balles par rapport à d’autres types de pratiques controversées en matière d’options d’achat d’actions des employés

L’esquive des balles n’est pas la seule pratique contraire à l’éthique que les entreprises ont à leur disposition lorsqu’elles octroient des options d’achat d’actions. Plutôt que de déplacer la date de l’option des employés autour des communiqués de presse négatifs, certaines entreprises prévoient spécifiquement que les nouvelles négatives seront publiées juste avant la date d’option des employés. Les pratiques supplémentaires utilisées par les entreprises incluent le chargement par ressort et l’antidatage.

Chargement du ressort

Le chargement par ressort, par exemple, est une autre pratique controversée similaire. Cela se produit lorsque les options sont attribuées juste avant que l’entreprise ne rapporte de très bonnes nouvelles, le contraire de l’esquive. Il permet aux employés de récolter les bénéfices et les bénéfices de toute bonne nouvelle venant d’une entreprise. Tout comme l’esquive des balles, le chargement par ressort est également légal mais considéré comme controversé par certains.

Antidater

Une autre pratique frauduleuse est connue sous le nom d’antidatation des options, dans laquelle les options sont attribuées avec une date antérieure à l’émission effective de l’option, de sorte que le prix d’exercice peut être fixé à un prix inférieur à celui des actions de la société à la date d’attribution. Cela est devenu beaucoup plus difficile après que la loi Sarbanes-Oxley de 2002 a imposé aux entreprises de déclarer l’octroi d’options à la Securities and Exchange Commission (SEC) dans les deux jours ouvrables.

Exemple d’esquive de balle

Supposons que XYZ Corporation envisage d’octroyer des options d’achat d’actions à son président-directeur général (PDG) le 7 mai 2007. La société est consciente qu’elle ne sera pas à la hauteur de ses prévisions de bénéfices lorsqu’elles seront publiées le 14 mai, et les cours des actions seront probablement tomber en conséquence. En déplaçant la date d’attribution des options au 15 mai, le PDG se verra probablement attribuer un prix d’exercice inférieur à celui qui serait le cas si l’option était attribuée le 7 mai.

Laisser un commentaire