COVID-19 : l’OMS déclare que les pays peuvent désormais utiliser un ou deux cycles du vaccin Janssen |


Le calendrier à dose unique est déjà autorisé dans le cadre de la procédure de liste d’utilisation d’urgence, a expliqué l’agence dans ses recommandations mises à jour, mais maintenant une deuxième dose « peut être appropriée », a déclaré l’agence de santé des Nations Unies.

Pour l’OMS, dans certaines circonstances, l’utilisation d’une dose peut présenter des avantages.

De nombreux pays sont confrontés à de graves contraintes d’approvisionnement en vaccins, associées à une charge de morbidité élevée.

Dans ces cas, une dose unique du vaccin est efficace et permet d’augmenter rapidement la couverture vaccinale, en réduisant la charge pesant sur les systèmes de soins de santé.

Une dose unique peut également être une option privilégiée pour vacciner les populations difficiles à atteindre ou les populations vivant dans des zones de conflit.

Avantages de la deuxième dose

Une deuxième dose peut être appropriée à mesure que les approvisionnements en vaccins et l’accessibilité augmentent.

Les pays devraient offrir une deuxième dose en commençant par les populations les plus prioritaires, telles que les travailleurs de la santé, les personnes âgées ou les personnes souffrant de comorbidités, comme indiqué dans la feuille de route de l’OMS pour la hiérarchisation.

le l’administration de la deuxième dose se traduira par une protection accrue contre une infection symptomatique et contre une maladie grave.

Les vaccins COVID-19 d’une autre plate-forme ayant reçu une autorisation d’utilisation en urgence, appelés vaccins hétérologues, peuvent également être envisagés pour la deuxième dose.

Les pays peuvent également envisager un intervalle plus long entre les doses.

Une deuxième dose deux mois après la dose initiale augmente considérablement l’efficacité, en particulier contre les infections symptomatiques, y compris lorsqu’elles sont causées par des variantes préoccupantes.

Mais il a été démontré qu’un intervalle encore plus long entre les deux doses (six mois au lieu de deux mois) entraîne une augmentation plus importante des réponses immunitaires chez les adultes.Les pays pourraient donc envisager un intervalle pouvant aller jusqu’à six mois en fonction de leurs besoins.

Ces recommandations ont été élaborées sur la base des avis émis par le Groupe consultatif stratégique d’experts (SAGE) sur la vaccination et du résumé des preuves inclus dans le document d’information.

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