Cote de récolte du blé français stable, récolte d’orge bloquée


Les conditions de récolte du blé tendre français étaient stables au cours de la semaine précédant le 28 juin, tandis que les agriculteurs ont peu progressé dans la récolte de l’orge d’hiver par temps humide, ont montré vendredi les données de l’office agricole FranceAgriMer.

La France, le plus grand producteur de céréales de l’Union européenne, devrait largement récolter des céréales plus abondantes cette année après des conditions météorologiques plus favorables que lors de la campagne agricole précédente. Cependant, les averses fréquentes depuis fin juin ont fait craindre des dommages tardifs aux cultures.

On estime que 79% du blé tendre français était en bon ou en excellent état, inchangé par rapport à la semaine précédente et toujours bien au-dessus d’un score de 56% un an plus tôt, a déclaré FranceAgriMer dans un rapport sur les céréales.

Les commerçants disent qu’une période sèche et chaude est de plus en plus nécessaire pour achever la croissance du blé avant la récolte, mais avec un développement des plantes moins avancé que l’an dernier, les risques immédiats sont modérés.

Les inquiétudes météorologiques se sont davantage concentrées sur l’orge d’hiver, généralement la première grande culture céréalière à être récoltée en France au début de l’été.

La récolte d’orge d’hiver était terminée à 2%, contre 1% la semaine précédente et bien en retard de 36% un an plus tôt, a indiqué FranceAgriMer.

Le score bon/excellent pour les cultures d’orge d’hiver a légèrement baissé à 74 % contre 75 % la semaine précédente.

Après un temps plus sec depuis le milieu de la semaine, davantage d’averses sont prévues dans toute la France dans la semaine à venir avant une possible vague de chaleur et de sécheresse à la mi-juillet.

La récolte du blé dur, la variété de blé utilisée dans les pâtes, était également en cours avec 1 % de la surface cultivée coupée. Cela se compare à 16% il y a un an.

La note de bon à excellent pour l’orge de printemps est passée de 84 % à 83 %, tandis que la note de maïs grain est restée inchangée à 89 %.
Source : Reuters (Rapport de Gus Trompiz édité par David Goodman)



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