Conventions catholiques allemandes : « Nous voulons montrer notre foi »


Marc Frings, secrétaire général du Comité central des catholiques allemands, décrit les objectifs des conventions catholiques, ou « Katholikentag », à Stuttgart, et comment le festival vise à mettre la foi en action.

Par Deborah Castellano Lubov et Gudrun Sailer

La 102e édition des Conventions catholiques, Katholikentag, est en cours dans la ville allemande de Stuttgart. La célébration de cinq jours marque une tradition unique en Allemagne et au-delà, qui remonte à plus de 170 ans.

Le secrétaire général du Comité laïc allemand (ZdK), Marc Frings, a été interviewé par Gudrun Sailer de Radio Vatican où il a discuté de l’histoire et de la signification du festival.

Marc Fring




Marc Fring

« Nous avons une très longue tradition. Nous avons commencé en 1848 », a-t-il noté, « mais en un mot, je dirais que cet événement qui dure cinq jours, et rassemble plusieurs milliers de participants qui discutent, avec des experts, politique, Église, questions sociales » et « célèbre la foi et la culture… »

M. Frings a noté que l’événement est principalement organisé et soutenu par des laïcs, affirmant que cela façonne le caractère de l’événement.

« Si nous remontons dans l’histoire, je dois ajouter qu’au début, les évêques étaient même exclus. C’était un événement 100% laïcs. » Mais aujourd’hui, a-t-il expliqué, il y a toujours partenariat avec un diocèse d’accueil.

« C’est une coopération étroite entre le comité central des catholiques allemands et les évêques allemands ici en Allemagne », a-t-il dit, notant : « Il est très important de dire que c’est un processus ascendant ».

L’ensemble du programme, a-t-il dit, comprend quelque 1 500 événements, tables rondes, ateliers et activités culturelles, préparés et menés par des bénévoles. « Et cela signifie que personne ne peut se plaindre du programme », a-t-il plaisanté, « car il représente à 100% les priorités actuelles des représentants de la société civile venant à la fois de l’Église catholique, mais aussi de nos amis œcuméniques, des experts, des groupes de réflexion, partis politiques, etc.

La foi en action

M. Frings exprime également à quel point l’œcuménisme est très important pour la tradition de longue date.

« Nous organisons près de 150 ateliers, panels, ateliers qui se concentrent principalement sur la situation œcuménique en Allemagne. Et je pense que cela a aussi une dimension très pratique, étant donné que la plupart des mariages en Allemagne réunissent aujourd’hui des partenaires de différentes confessions. Je pense il est important que nous n’adoptions pas seulement un point de vue théologique, très académique, mais aussi pratique, car la vie économique est quelque chose qui va très profondément dans la vie privée des chrétiens en Allemagne. »

M. Frings a noté : « nous ne nous limitons pas aux discussions liées à l’Église, mais nous voulons changer le monde et notre environnement en conséquence, et donc traduire notre foi en action ».

Il a dit qu’ils sont également susceptibles de discuter de questions telles que le changement climatique, le postcolonialisme, la guerre contre l’Ukraine, la situation d’après-guerre en Afghanistan.

« Nous voulons montrer notre foi »

Lorsqu’on lui a demandé en quoi le festival était un événement religieux célébrant la religion catholique, M. Frings a convenu que c’était au cœur de ces Journées.

« Nous voulons montrer notre foi.

Comme c’est la première fois que le festival a pu se rassembler depuis la pandémie de Covid-19, M. Frings a déclaré que le comité d’organisation espère voir plus de 20 000 participants se joindre de mercredi à dimanche à Stuttgart.

Écoutez l’intégralité de l’interview :

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