Comme leurs intérêts peuvent apparaître (ATIMA) Définition



Qu’est-ce que leurs intérêts peuvent apparaître (ATIMA) ?

Le terme « tels que leurs intérêts peuvent apparaître » (ATIMA) est une ligne standard dans une police d’assurance commerciale qui étend la couverture à certaines autres parties faisant affaire avec l’assuré. Les parties ou leurs biens couverts peuvent ne pas être spécifiquement nommés dans la police.

Le terme englobe les dommages à la propriété des sous-traitants, des vendeurs ou des opérateurs d’équipement de location travaillant avec ou pour l’entreprise assurée, mais est limité aux actifs utilisés par l’entreprise assurée.

Points clés à retenir

  • Comme leurs intérêts peuvent apparaître (ATIMA) est un concept juridique qui fait référence à deux ou plusieurs entités qui sont liées les unes aux autres par des intérêts communs.
  • Le but d’une ATIMA est d’étendre la couverture d’assurance aux entreprises avec lesquelles l’assuré fait régulièrement affaire.
  • Cette couverture connexe n’est valable que pour les pertes directement attribuées à l’activité que les entreprises exercent ensemble.
  • L’assurance pour les constructeurs comprend généralement ATIMA car ils travaillent avec de nombreux sous-traitants au cours d’un projet.
  • Les assurés via ATIMA peuvent recevoir des indemnités de sinistres moins favorables ou inférieures à celles du preneur d’assurance principal.

Comprendre ATIMA

ATIMA étend la couverture d’une police d’assurance pour inclure les entreprises qui travaillent avec l’entreprise assurée sans exiger qu’elles soient nommées dans la police. Par exemple, l’entreprise assurée peut utiliser du matériel loué à une autre entreprise. Cette autre partie peut être couverte en tant qu’« assuré supplémentaire ». L’entreprise et tout équipement qu’elle loue à l’assuré n’a pas à figurer dans la police. Il est couvert par le terme « tel que leurs intérêts peuvent apparaître ».

Historiquement, les assureurs ont peut-être emprunté l’expression ATIMA aux polices maritimes rédigées pour inclure la cargaison transportée par un navire, quel que soit le propriétaire réel des marchandises. L’expression apparaît maintenant couramment dans les polices d’assurance achetées par les constructeurs, qui peuvent employer de nombreux sous-traitants au cours d’un projet.

Un terme de contrat d’assurance connexe est « ses successeurs et/ou ayants droit selon leurs intérêts » (ISAOA/ATIMA). Ce langage est utilisé dans une « lettre de protection de clôture » que les assureurs titres ajoutent aux polices d’assurance titres afin de protéger les banques et les emprunteurs dans les transactions immobilières et, plus tard, pour protéger les institutions financières sur le marché hypothécaire secondaire. Elle assure ces parties pour tout préjudice causé par négligence ou fraude.

Limites de la couverture ATIMA

L’International Risk Management Institute (IRMI) avertit que l’étendue réelle de la couverture incluse avec ce terme peut être sujette à différentes interprétations par l’assuré et l’assureur. Si le litige est porté devant les tribunaux, il est également ouvert à l’interprétation d’un juge ou d’un jury. De plus, les assurés supplémentaires peuvent ne pas avoir les mêmes droits que l’assuré désigné dans la police elle-même. L’entreprise assurée peut modifier ou résilier son contrat sans en aviser les assurés supplémentaires.

Les assurés supplémentaires sont en tout état de cause limités au montant des intérêts assurables qu’ils ont sur les risques couverts par la police d’assurance. Par exemple, supposons qu’une entreprise achète une police d’assurance habitation pour se protéger contre les dommages causés au contenu de son immeuble de bureaux. L’entreprise loue un refroidisseur d’eau à une autre entreprise. Cette partie est incluse en tant qu’assuré supplémentaire. Le refroidisseur d’eau est couvert mais rien d’autre appartenant à l’entreprise ne l’est.

L’International Risk Management Institute prévient que la couverture ATIMA peut être ouverte à différentes interprétations par l’assuré et l’assureur.

Comment les réclamations ATIMA sont payées

Si une réclamation est faite contre la police d’assurance, un assuré supplémentaire avec intérêt répertorié comme ATIMA peut être répertorié dans le règlement global des réclamations.

Cependant, la façon dont l’assuré supplémentaire est payé dépend de la façon dont l’assureur traite ses réclamations. Il peut rédiger un seul chèque et laisser à l’assuré le soin de régler le problème plutôt que de payer directement la partie supplémentaire.

Questions fréquemment posées

Qu’est-ce qu’un bénéficiaire de la perte ?

Un bénéficiaire de la perte est l’entité à laquelle une réclamation d’assurance paie. Dans une réclamation ATIMA, le bénéficiaire de la perte peut inclure à la fois l’assuré principal et les sous-assurés.

Qu’est-ce que l’assurance supplémentaire signifie?

Les assurés supplémentaires sont les sous-assurés auxquels la couverture ATIMA s’étendrait au-delà de l’assuré principal.

Quelle est la différence entre ISAOA et ATIMA ?

Ses successeurs et/ou ayants droit selon leurs intérêts (ISAOA) est un type de couverture ATIMA qui est inclus par les assureurs titres afin d’étendre la couverture à d’autres parties impliquées dans une transaction immobilière. Il s’agit donc d’un type spécifique de langage ATIMA qui traite le cas ou le contexte spécifique des clôtures immobilières.

Existe-t-il un langage ISAOA/ATIMA dans les clauses de protection hypothécaire ?

Oui. Cela protège efficacement le créancier hypothécaire de tout problème négatif trouvé dans une recherche de titre qui peut perturber une clôture immobilière.

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