Combien suffit-il pour prendre sa retraite en Afrique du Sud ?


Les résultats de la dernière étude de suivi indépendante commandée par le spécialiste du revenu de retraite Just SA ont révélé qu’une grande majorité de retraités sud-africains perçoivent (ou prévoient de percevoir) un taux insoutenable de revenu de retraite mensuel.

Cela signifie qu’ils courent le risque d’épuiser leur épargne-retraite trop tôt, ce qui pourrait les amener à devenir un fardeau dans leurs dernières années.

Bien que l’étude montre une augmentation positive de l’épargne moyenne, le montant réel épargné équivaut à environ 10 fois le revenu annuel moyen des répondants, bien en deçà du chiffre de 25 fois suggéré par des recherches externes.

Bjorn Ladewig, responsable de la distribution de Just SA, a déclaré: «La règle empirique de prélèvement de l’industrie est de 4%, mais l’étude montre une grande différence dans ce que les gens pensent pouvoir obtenir de leurs économies de rente par rapport à ce qui est durable à vie.

« C’est parce que beaucoup de gens sous-estiment leur durée de vie (et donc de combien d’argent ils ont besoin), alors que certains admettent n’avoir fait aucun calcul de retraite. »

Combien en faut-il?

En examinant les exigences de revenu de retraite énoncées dans l’étude de suivi, Ladewig indique qu’il existe trois scénarios ou zones possibles pour les retraités investis dans des rentes viagères. Vous êtes soit :

  • Tirer un revenu à un taux soutenable (zone sûre)
  • Tirer un revenu qui ne peut être durable que si les marchés d’investissement surperforment continuellement ou si le rentier décède prématurément (zone à risque) ou
  • Tirer un revenu à un rythme insoutenable (zone de danger)

Ces zones sont illustrées visuellement dans le tableau ci-dessous, qui montre le taux de prélèvement recommandé par la FSCA pour les titulaires de rentes viagères sous la forme d’une ligne bleue. La ligne rose est un taux garanti d’une rente viagère, qui est en moyenne supérieur d’environ 2,5 % à la retraite et qui augmente avec l’âge.


Zone de sécurité – Assez

Le couple A – âgé de 63 et 65 ans – a épargné 4,5 millions de rands pour sa retraite. Ils sont assez réalistes quant à ce que cela peut leur offrir. Ils veulent retirer 15 000 rands par mois pour couvrir leurs dépenses prévues pendant leurs années de retraite. Tirant à un taux prévu de 4 %, le couple est tranquillement confiant que leur rente viagère couvrira ces dépenses à vie.


Zone à risque – Juste assez

Le couple B a tous deux 64 ans et dispose d’une épargne-retraite de 5 millions de rands. Comme le couple A, ils ont sous-estimé leur longévité. Ils souhaitent retirer 25 000 rands par mois pour couvrir leurs frais de subsistance, ce qui se traduit par un taux de prélèvement de rente viagère de 6 %.


Zone de danger – Pas assez

Le couple C a 64 et 62 ans avec des économies de 7,5 millions de rands et un besoin de revenu de 55 000 rands par mois à la retraite pour couvrir ses besoins. Avec une idée plus réaliste de leur longévité, ils souhaitent que leurs revenus durent jusqu’à leurs 88 ans. Pour y parvenir, le couple C a besoin d’un drawdown de 9 %, ce qui le place dans la zone de danger.


Comment votre prélèvement correspond à une solution de revenu de retraite optimale

Sur la base de ces scénarios, le couple A est en sécurité (pour l’instant) dans le cadre d’une solution de rente viagère, avec un taux de prélèvement durable d’environ 4 %. Cependant, s’ils doivent augmenter leur prélèvement plus tard, ou s’ils vivent plus longtemps que prévu, leur risque de manquer d’argent et de devenir un fardeau pour leurs personnes à charge augmente de façon exponentielle.

À l’autre extrémité, le couple C tire à un niveau insoutenable et peut réduire l’incertitude en s’assurant un revenu mensuel garanti à vie en passant d’une rente viagère à une rente viagère. En conséquence, ils peuvent également avoir besoin de rebudgétiser et d’ajuster leurs revenus selon leurs moyens. Cependant, en passant à une rente viagère, ils peuvent réduire considérablement leur risque d’investissement et de longévité et s’assurer un revenu, à vie, pour couvrir au moins leurs dépenses essentielles.

Le couple B tire inutilement un taux insoutenable de sa rente viagère et pourrait réduire ses risques en envisageant une solution de rente mixte. Une rente mixte leur permettra de se constituer un filet de sécurité et de garantir une partie de leurs revenus en investissant une partie de leur capital dans un portefeuille de rentes viagères.

La partie restante pourrait rester dans une rente viagère, leur permettant de l’utiliser pour des dépenses discrétionnaires ou de laisser un héritage en capital.

Bien qu’il ne soit pas (encore) en difficulté, le couple A pourrait également bénéficier d’une solution de rente mixte en tant que classe d’actifs diversifiante. Historiquement, le manque de flexibilité offert par les rentes viagères a fait basculer les retraités en faveur des rentes viagères.

Cependant, les risques de longévité associés aux rentes viagères pures ne se sont pas encore manifestés, car ces investisseurs ne font que dépasser leur espérance de vie moyenne. L’étude de Just SA révèle que la flexibilité devient rapidement moins importante, les effets de la pandémie, la hausse de l’inflation et la faiblesse des marchés servant de catalyseurs pour faire évoluer l’état d’esprit des retraités vers la certitude.

  • Par Just SA responsable de la distribution Bjorn Ladewig

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