Circuit Alpes Isère – Et. 3: Les réactions – Actualité


Sjoerd Bax (Metec-SOLARWATT p / b Mantel) a conclu, ce vendredi, la troisième étape de l’Alpes Isère Tour (2.2), disputée entre l’Aéroport de Saint-Exupéry et Pusignan (Rhône) sur une distance de 156, 9 kilomètres. Le Néerlandais a devancé le Tchèque Adam Toupalik (Elkov-Kasper) et son compatriote Marijn van den Berg (Groupama-FDJ Continental). Ce dernier conserve le maillot jaune de leader du classement général (voir les classements).
Retrouvez ci-dessous les réactions diffusées par DirectVelo.

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Portrait de Marijn VAN DEN BERG

3e de l’étape et leader du classement général

«J’avais les jambes pour gagner aujourd’hui (vendredi) mais il y avait un gars sorti à l’avant (Sjoerd Bax) et je n’étais pas bien placé dans le final. Mais l’équipe a fait un travail magnifique. Cela me donne de la confiance pour regagner dans les prochaines semaines. Le circuit final était assez dangereux avec les virages. Tout le monde était nerveux. C’est aussi une raison pour laquelle je ne gagne pas. Mais on n’a pas toujours besoin d’avoir de très bonnes jambes pour gagner. J’étais aussi très motivé pour gagner car c’est le jour des funérailles de mon grand-père.

Demain (samedi) avec le début des étapes difficiles, j’espère suivre le plus longtemps possible. Je ne suis pas un grimpeur donc ce sera dur. Si je perds le maillot jaune, j’espère le passer à un autre coureur de l’équipe. Mais si j’ai de très bonnes jambes, j’espère aussi le garder ».

Portrait de Maxime JARNET

5e de l’étape et 4e du général à 13 « 

«Le circuit était vraiment difficile avec la bosse qui te mettait à bloc. Après, il y avait une descente technique et des relances, tu ne pouvais jamais trop récupérer. J’ai un peu fait le circuit en apnée. C’est dommage encore une fois. Je vire trop loin dans le dernier virage. Je suis au-delà de la 10e place. A partir de là, à 300 mètres de l’arrivée, c’est impossible. J’ai quand même tout donné. Je pense avoir fait un gros final. C’est encore un Top 5. Je ne suis pas déçu. C’est mieux que rien. À défaut de gagner, je montre que je suis toujours là. Demain (samedi), je ne sais pas trop comment c’est, je pense que c’est un peu comme hier (jeudi) avec des boss ».

Portrait de Rémy MERTZ

10e de l’étape et 13e du général à 19 « 

«Je savais dès le début que ce n’était pas une étape super compliquée. Ça a longtemps fait la course. C’est ce que j’avais envie, que la course soit dure, avant d’arriver sur le circuit local. Juste avant d’arriver, on avait pour tactique de commencer à accélérer pour arriver dans les premières places au pied de la bosse sur le circuit. J’avais de super bonnes jambes tout au long de la course jusqu’au dernier tour. J’ai tout donné dans le final. Je savais que la partie après la bosse n’était pas propice pour un homme isolé. L’idéal aurait été d’arriver au sommet de la bosse. L’équipe a fait un bon travail. J’avais encore un gars dans le dernier kilomètre. Malheureusement, j’ai perdu sa roue.

Hier (jeudi), je fais 4e, ce ne sont pas forcément des arrivées qui me sont favorables. Je ne suis pas sprinteur à la base. J’essaye de retrouver un peu des sensations. J’ai fait quatre ans dans le WorldTour où je n’ai plus sprinter. C’est compliqué de retrouver le sentiment pour aller gagner un sprint. Il reste encore deux belles étapes et je reste motivé ».

Portrait de Andrea MIFSUD

Echappé

«C’était un peu bizarre au départ. Ça a vraiment bataillé pour prendre l’échappée. Dans le deuxième GPM, je sors avec un gars de Saint-Etienne (Louis Richard) mais on est rejoint. Je me suis retrouvé devant un peu malgré moi. La consignataire était d’avoir un coureur de l’équipe dans l’échappée. Je me suis retrouvé dans la roue de Ziga Groselj (Team Felbermayr-Simplon Wels). C’est sorti sur le plat. Quand je me suis retourné, derrière ça a fait rideau et ensuite, trois autres coureurs sont revenus sur nous. On s’est lancé à cinq dans cette espèce de contre avec le gars d’Elkov devant (Jakub Otruba). Tout le monde nous disait, « il vous attend », mais il restait à une minute. On l’apercevait devant mais il n’y avait pas une très bonne entente entre nous et nous n’avions pas beaucoup d’informations sur les écarts. C’était un peu compliqué pour moi sur le plat avec mes 56 kg mais ça m’a fait travailler et ça a exonéré mes coéquipiers de devoir rouler à l’arrière. Le job a été fait ».



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