Brittany Higgins s’adresse au violeur accusé


Brittany Higgins s’est directement adressée à l’homme qu’elle accuse de l’avoir violée, lui disant que « tout allait bien » après l’agression présumée.

« Rien n’allait bien après ce que vous m’avez fait, rien », a-t-elle déclaré au tribunal aujourd’hui.

Higgins est retourné à la barre des témoins après avoir été indisponible plus tôt dans la semaine.

Brittany Higgins est de retour à la barre des témoins pour un contre-interrogatoire.
Brittany Higgins est de retour à la barre des témoins pour un contre-interrogatoire. (Getty)

Son ancien collègue Bruce Lehrmann est jugé par la Cour suprême de l’ACT, accusé de rapports sexuels sans consentement.

Il a plaidé non coupable et nie avoir eu des relations sexuelles avec Higgins.

Higgins fait face à un contre-interrogatoire continu par l’avocat de la défense de Lehrmann, Steven Whybrow.

Elle devait revenir au tribunal lundi mais n’était pas disponible.

Le procès s’est poursuivi cette semaine avec d’autres témoins, mais le tribunal a empêché la publication des débats jusqu’à ce que Higgins ait terminé son témoignage.

Bruce Lehrmann arrivant à la Cour suprême de l'ACT au jour 9 de son procès pour viol.
Bruce Lehrmann arrivant à la Cour suprême de l’ACT au jour 9 de son procès pour viol. (Getty)

Higgins a déjà déclaré au tribunal qu’elle et Lehrmann étaient retournés au Parlement après une soirée à boire avec des collègues de la défense.

L’ancienne employée du Parti libéral a déclaré qu’elle s’était endormie sur le canapé et s’était réveillée avec Lehrmann en train de coucher avec elle.

Le procès devait initialement durer entre quatre et six semaines, mais pourrait maintenant se terminer dans la moitié de ce temps.

L’ancienne ministre de la Défense de la coalition, Linda Reynolds, la patronne de Higgins au moment de l’agression présumée, doit témoigner devant le tribunal mardi.

La sénatrice Michaelia Cash devrait également être à la barre des témoins au début de la semaine prochaine avant que la Couronne ne clôture son dossier.

Un autre ancien ministre libéral, Steven Ciobo, ne devrait plus témoigner, la liste initiale de 52 témoins étant désormais réduite à 32.

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