Boris Johnson demande la «libération immédiate» de Nazanin Zaghari-Ratcliffe lors d’un appel téléphonique avec le président iranien | Actualités politiques


Boris Johnson a demandé la « libération immédiate » de Nazanin Zaghari-Ratcliffe lors d’un appel téléphonique avec le président iranien.

Mme Zaghari-Ratcliffe a été libérée de l’assignation à résidence et s’est fait retirer son étiquette de cheville le week-end après l’expiration d’une peine de cinq ans de prison.

Mais elle pourrait faire face à d’autres accusations et n’a pas pu retourner au Royaume-Uni pour retrouver son mari et sa jeune fille.

Le Premier ministre Boris Johnson (à gauche), le président français Emmanuel Macron (au centre) et le président iranien Hassan Rohani (à droite) lors de la 74e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, au siège des Nations Unies à New York, USA.
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Boris Johnson et Hassan Rohani se sont rencontrés en personne à l’Assemblée générale des Nations Unies en 2019

Lors d’un appel téléphonique avec Hassan Rohani mercredi après-midi, le Premier ministre a déclaré au président iranien que le traitement de Mme Zaghari-Ratcliffe était « totalement inacceptable ».

M. Johnson a exigé sa « libération immédiate », ainsi que celle d’autres ressortissants britanniques et iraniens détenus en Iran.

Un porte-parole de Downing Street a déclaré: « Il a déclaré que si le retrait du moniteur de cheville de Nazanin Zaghari-Ratcliffe était le bienvenu, son confinement continu reste totalement inacceptable et elle doit être autorisée à retourner dans sa famille au Royaume-Uni. »

M. Johnson et M. Rohani devaient également discuter de l’accord sur le nucléaire iranien, que le nouveau président américain Joe Biden a déclaré vouloir restaurer après le retrait de son prédécesseur Donald Trump de l’accord en 2018.

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« Le Premier ministre a également souligné que si le Royaume-Uni reste déterminé à faire de l’accord nucléaire iranien un succès, l’Iran doit arrêter toutes ses activités nucléaires qui enfreignent les termes du JCPoA (Plan d’action global conjoint) et revenir en conformité », porte-parole ajouté.

« Il a souligné l’importance pour l’Iran de saisir l’opportunité offerte par la volonté des États-Unis de revenir à l’accord si l’Iran revient en conformité.

« Le Premier ministre a souligné la nécessité pour l’Iran de cesser ses activités de déstabilisation et d’être une force positive dans la région du Golfe ».

Madame Zaghari-Ratcliffe a été arrêtée à l’aéroport de Téhéran alors qu’elle emmenait sa petite fille chez ses parents en avril 2016.

La femme de 42 ans a ensuite été emprisonnée pour des allégations selon lesquelles elle complotait pour renverser le gouvernement.

Son mari, Richard Ratcliffe, accompagné de la fille Gabriella, âgée de six ans, a assisté lundi à une veillée devant l’ambassade d’Iran à Knightsbridge, dans le centre de Londres.

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