Biden rencontre le dirigeant finlandais alors que la Russie secoue les voisins européens | Nouvelles du monde


WASHINGTON (Reuters) – Le président américain Joe Biden rencontre vendredi à la Maison Blanche son homologue finlandais Sauli Niinistö, alors que l’invasion de l’Ukraine par la Russie suscite de nouvelles inquiétudes chez les autres voisins européens de Vladimir Poutine.

Les pourparlers interviennent alors que l’invasion de l’Ukraine par le président russe, qui a duré plus d’une semaine, a amorcé les discussions en Finlande sur une alliance plus étroite avec l’OTAN, avec laquelle elle coopère déjà mais n’est pas membre. Biden et Niinistö se sont parlé deux fois au cours des derniers mois.

Les Finlandais se méfient traditionnellement de la Russie, étant donné la frontière commune du pays nordique de 833 milles (1340 km) et une histoire de deux guerres entre 1939 et 1944 qui ont coûté le territoire finlandais.

Mais la Finlande, membre de l’Union européenne qui a fait partie du royaume de Suède jusqu’en 1809 puis était sous le contrôle de la Russie jusqu’à son indépendance en 1917, a également cherché à préserver des relations amicales avec Moscou.

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La Russie ne veut pas que la Finlande rejoigne l’OTAN, mais Niinistö a déclaré que le pays conserve le droit de demander son adhésion. Le gouvernement ukrainien a également maintenu son droit de le faire avant l’invasion russe.

Biden et Niinistö « discuteront des relations de défense américano-finlandaises, qui sont très solides et complètent en fait le partenariat étroit de la Finlande avec l’OTAN », a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, aux journalistes en avant-première de la visite.

Le public finlandais est de plus en plus friand de l’idée d’adhérer à l’OTAN. Un sondage réalisé lundi dernier par le radiodiffuseur public Yle a révélé que 53% des Finlandais étaient favorables à l’adhésion, contre 28% lorsque le journal Helsingin Sanomat a posé la question fin janvier.

Le gouvernement finlandais a cherché à calmer les campagnes pour rejoindre le bloc de défense dirigé par les États-Unis. Niinistö a déclaré dans un communiqué que les gens devraient « garder la tête froide et évaluer soigneusement l’impact des changements qui ont déjà eu lieu et de ceux qui pourraient encore se produire ».

La Finlande s’est jointe à d’autres pays jeudi pour boycotter les réunions du Conseil de l’Arctique que la Russie prévoyait d’organiser en mai.

(Reportage par Trevor Hunnicutt; Montage par Leslie Adler)

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