Basketball. N1M: Les Challandais ne veulent pas de regrets. sport


Ça nous a fait un peu mal… Près d’une semaine après la défaite contre La Rochelle qui a mis fin à leur série d’invincibilité, la pilule n’est toujours pas entièrement digérée par Romain Dardaine et ses coéquipiers. Les Challandais ont eu beau se relever face à Vanves mardi, la déception est encore là: D’autant plus qu’ils (La Rochelle) ont perdu mardi dernier, ajoute Dardaine. Cela remet une couche à notre déception. C’est comme ça… Face à Rennes, ce sera un bon test pour voir si on est vraiment bien remis.

Ce soir, ce test ne s’annonce effectivement pas simple. Les Rennais sont sur une belle série de cinq victoires consécutives et avaient battu Challans au match aller (63-69): C’est une bonne équipe qui joue vraiment physique, précise l’intérieur challandais. Mais cela fait plusieurs matchs qu’ils ne jouent pas à cause du covid. Ils seront peut-être plus frais ou à l’inverse en manque de rythme. Cela sera quoiqu’il arrive une belle opposition. Les Bretons n’ont plus joué depuis le 22 mars.

«L’impression d’avoir vécu trois saisons en une»

À l’inverse, les Vendéens connaissent une reprise musclée. Avec un match tous les trois jours pendant tout le mois, la cadence est soutenue: On est habitué à ce rythme. On a pris un peu de repos après Vanves, cela fait du bien. On s’est remis les jambes et la tête à l’endroit pour être en forme pour ce match. Car des jambes, il en faudra qu’ils veulent relancer une série de victoires.

Si on arrive à refaire une série, on aura perdu que deux matchs sur la phase retour, c’est une grosse performance, s’exclame Romain Dardaine. On retient souvent la fin d’une saison, même si elle ne compte que pour du beurre. Pour nous, c’est important de finir sur une bonne note. Si on finit deuxième ou troisième, c’est toujours une bonne chose. Et on sera quand même fier si on gagne tous les matchs restants.

Il reste donc cinq matchs à gagner pour viser le plus haut possible. ONU «Petit sprint final» pour mettre un peu de plaisir dans une saison longue et éprouvante: J’ai l’impression d’avoir vécu trois ou quatre saisons en une, soupire l’ancien joueur du Havre. Sur un eu beaucoup de pauses. On n’a jamais pu se projeter. C’est une saison un peu à oublier. J’ai hâte de pouvoir rejouer vraiment au panier, dans des salles pleines, contre des équipes qui sont en pleine possession de leurs moyens. »



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