au moins 7500 emplois pourraient être relocalisés en Ile-de-France


Selon les chiffres de Choose Paris Region, un total de 369 projets d’implantation, d’investissement ou de relocalisation d’équipes en lien avec le Brexit a été identifié depuis 2016. Mais, pour le moment, seuls 184 entreprises ont entériné leur décision .

L’Ile-de-France commence à tirer profit du Brexit, sur le front de l’emploi. Selon les derniers chiffres de Choose Paris Region, 7471 emplois pourraient être implantés en Ile-de-France dans le cadre de transferts d’activité du Royaume-Uni vers la France.

L’agence de promotion de la région a ainsi identifié, depuis le référendum actant le Brexit en 2016, 369 projets d’implantation, d’investissement ou de relocalisation d’équipes en lien avec le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne . Cela représente près de 10 000 emplois.

En réalité, 52 projets ont déjà été abandonnés (soit 2000 emplois potentiels), ramenant donc le chiffre à 7500 emplois potentiels. Dans les détails, 182 entreprises ont pris formellement la décision de déménager en Ile-de-France (5000 emplois potentiels) et 133 entreprises y travaillent encore (2500 emplois). Pour le moment, les résultats sont donc plutôt en deçà des attentes, même si un « no deal » entre Londres et Bruxelles pourrait relancer le flux des transferts.

La finance en pole

Sans surprise, le gros des relocalisations potentielles (47% des projets et 50% des emplois) concerne la finance, suivi des activités de services et conseil (14% des projets et 11% des emplois) ou encore des services et contenus numériques (13 % des projets et 13% des emplois). Et ce sont clairement les banques qui ont pris la décision de relocaliser dans Paris et sa région. JP Morgan Chase, Bank of America ou encore Goldman Sachs ont annoncé des transferts.

Le de l’épidémie de COVID19 retarde certains projets en freinant les mouvements de personnel et en permettant davantage de télétravail, mais cette situation devrait évoluer en 2021 « , assure Choose Paris Region.

Surtout en cas d’absence d’accord d’ici la fin de l’année entre le Royaume-Uni et l’Union européenne.

Thomas Leroy Journaliste BFM Business

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